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1 Libro = 1 Euro ~ Save The Children

traductor

Charles Darwin quotation

Ignorance more frequently begets confidence than does knowledge: it is those who know little, and not those who know much, who so positively assert that this or that problem will never be solved by science

Jean-Baptiste Colbert quotation

L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris

Somebody quotation

El miedo es la via perfecta hacia el lado oscuro. El miedo lleva a Windows, Windows a la desesperacion, esta al odio hacia Bill Gates y ese odio lleva a LINUX

Vares Velles

Vares Velles
Al Tall

Això és Espanya (vara seguidilla) per Al Tall

diumenge, 30 de novembre del 2008

Crònica de Ramon Muntaner (LXXXI)

Carles d'Anjou encomana a l'almirall marsellès Guilhem Cornut, la creació d'una flota per oposar-se a la de Roger de Lòria.


LXXXI


Cuando el rey Carles se despidió del rey de França, se fue por sus pasos a Marsella, con los sesenta caballeros de França que él había elegido. Y cuando llegó a Marsella, hizo venir a En Guillem Cornut, que era uno de los hombres honrados de Marsella y de los de antiguo linaje, y le dijo que inmediatamente hiciera pregón y que armase veinticinco galeras con buenas gentes, todos marselleses de la ribera de Proença; y que no embarcase a nadie de ninguna otra nación sino únicamente provenzales, y que las equipase con cómitres y pilotos, y que de proeles embarcase el doble; y que cada uno fuera un león; y que él lo nombraba capitán y señor y mayor; y que inmediatamente zarpase hacia Sicília, y que visitase el castillo de Malta, y allá refrescase a su gente; y cuando los hubiera refrescado, que buscase a En Roger de Lòria, que no tenía más que dieciocho galeras, ya que el rey de Aragón no había dejado más de veintidós galeras, y de ellas, cuatro las había enviado a Catalunya, por lo que no quedaban más que dieciocho.

- Y si las destruyes, todo el mar es nuestro, porque toda la gente del rey de Aragón buena en mar, están en aquellas dieciocho galeras. Y así, que no se escape por nada del mundo; y cuando volváis a mi presencia, los hayáis muerto o apresado a todos.

Y después de esto En Guillem Cornut se levantó, y fue a besar el pie al rey Carles, y dijo:

- Señor, os agradezco el honor que me concedéis, y os prometo que no regresaré a Marsella ni a vuestra presencia hasta que a En Roger de Lòria, con toda la flota con que lo encuentre, no os los traiga presos o muertos.

- Ahora - dijo el rey Carles -, apresuraos de forma que en ocho días estéis en alta mar; y esto os ordenamos bajo pena de perder nuestro amor.

- Señor - dijo En Guillem Cornut -, se hará tal como ordenáis -. Y así el citado En Guillem Cornut empezó a armar las galeras, e hizo todo lo que el rey Carles le había ordenado. Y así os hablaré de él hasta que haya cumplido su buen viaje (igual lo hiciesen siempre los moros!); y dejaré de hablaros del rey Carles, que bien sabré volver a él en el lugar y tiempo que corresponda.

Cierto es que Guillem Cornut armó las veinticinco galeras; que seguramente eran las mejor armadas que nunca saliesen de Proença. Y de su linaje puso más de sesenta buenos hombres, y muy honrados hombres de Marsella, que por honor de En Guillem Cornut embarcaron como sobresalientes (439). Y partieron de Marsella, e hicieron la vía de Nàpols con veintidós galeras; y las otras tres él envió para que pasasen por Boca de Far para recoger noticias. Y eligió las tres mejores galeras de remos que había, y les dio la orden de que en el castillo de Malta (440) se encontrarían, y que acudiesen allá; y en caso de arribar antes, que los esperasen.


NOTAS


439. En el original sobresallent: tiene el sentido de hombre de armas que iba en un navío para combatir no para trabajar en las operaciones de marinería.

440. Isla y estado del Mediterráneo, junto a Sicilia

dissabte, 29 de novembre del 2008

L'escriptura maia lliura els seus secrets.

Llegit avui a Le Monde


Le Monde
30 Novembre 2008

L'écriture maya livre ses secrets

Le peuple du Yucatan n'a pas eu son Champollion. Les rares glyphes épargnés par les conquistadors n'ont été décryptés que tout récemment. Il s'agit d'histoires de conquête, de prophéties, d'almanachs...



Le codex de Dresde est l'un des trois livres mayas ayant échappé à la fureur incendiaire de Diego de Landa, évêque du Yucatan, en 1562. Il faudra quatre siècles pour en percer l'écriture. Ces pages sont extraites de " L'Art maya et sa calligraphie " (éd. La Martinière).

Le 12 juillet 1562, Diego de Landa, évêque du Yucatan, fait allumer un grand bûcher sacrificiel. Il n'entend pas brûler des hommes, il veut brûler des livres. " Tous les livres de l'Amérique ", résume Charlotte Arnauld, du laboratoire Archéologie des Amériques (CNRS et université Paris-I). Seuls trois codex en réchappent : ils sont aujourd'hui conservés à Paris, à Madrid et à Dresde.

Mais outre la perte documentaire, l'autodafé de 1562 fait entrer l'écriture maya, utilisée depuis le Ve siècle avant notre ère, en clandestinité. Et il faudra attendre plus de quatre siècles pour qu'elle sorte de l'oubli et que les quelques milliers de textes mayas parvenus jusqu'au XXe siècle (inscriptions monumentales, textes sur céramiques, stèles, etc.) se remettent à parler.

Les dernières avancées sur le déchiffrement et l'apport des textes dans la compréhension du monde maya seront au centre de la XIIIe Conférence maya européenne, qui se tient à Paris, du 1er au 6 décembre au Musée du quai Branly. Outre le colloque scientifique, des ateliers d'épigraphie seront proposés au public afin de sensibiliser à cette discipline nouvelle, méconnue en France. Où les glyphes mayas passionnent beaucoup moins que les hiéroglyphes égyptiens ou les cunéiformes de Mésopotamie.

La raison tient peut-être à ce que le déchiffrement de la principale écriture méso-américaine n'a véritablement abouti que " tout récemment, dans la fin des années 1990 ", selon Mme Arnauld. Surtout, il ne s'est pas fondé sur l'éclair de génie d'un individu mais, au contraire, sur un long travail pluridisciplinaire, animé de débats et de controverses aussi âpres qu'hermétiques.

Les glyphes mayas n'ont pas leur Champollion. A moins que ce ne soit Diego de Landa lui-même... Car le franciscain ne fut pas seulement un allumeur de bûcher. Il fut aussi un explorateur curieux. En témoigne un ouvrage écrit en 1566 à son retour en Espagne, Relation des choses du Yucatan, dans lequel il se livre à un minutieux travail d'ethnographe. Hélas, le livre se perd et il faut attendre 1862 pour qu'un abbé français, Charles-Etienne Brasseur de Bourbourg, en retrouve une copie intègre à l'Académie royale d'art de Madrid. Avec, dessinée et établie par Landa lui-même, la correspondance entre l'alphabet latin et un " syllabaire maya ".

Bien sûr, c'eût été trop simple. " Diego de Landa a cru que le système d'écriture maya était alphabétique, ce qui s'est avéré faux, raconte le mayaniste Philippe Nondédéo.Mais, malgré cette erreur, cette ‘‘Pierre de Rosette'' qu'il a dessinée s'est ensuite avérée essentielle pour le déchiffrement. " Au XIXe siècle, alors que les hiéroglyphes égyptiens et les cunéiformes de Mésopotamie abandonnent leurs secrets, on redécouvre les textes des chroniqueurs et missionnaires espagnols. " C'est aussi à cette période qu'on comprend le système de numération et de décompte du temps. LesMayas comptent le temps à partir d'une date mythique, origine qu'ils placent en 3114 avant J.-C., dit Mme Arnauld. Cela compris, on peut commencer à dater les monuments, mais on ne comprend toujours rien aux textes... " Il faut attendre les années 1950 et 1960, pour que trois personnalités apportent des contributions décisives.

C'est d'abord un chercheur russe, Youri Knorosov qui, le premier, entrevoit le caractère dual des quelque 800 glyphes mayas - certains pouvant revêtir une valeur syllabique autant qu'une valeur logographique. C'est ensuite un amateur allemand, Heinrich Berlin, qui remarque l'existence de glyphes de nature " politique " - qu'il nommera glyphes-emblèmes - et dont chacun est associé au nom d'une cité.

C'est enfin une archéologue américaine d'origine russe, Tatiana Proskouriakoff, qui publie en 1960 une étude montrant que les textes ont un caractère historiographique. Sans pouvoir lire les textes, elle identifie des noms de rois, par exemple associés à un glyphe d'accession au trône ou de mise en captivité. Banale en apparence, l'avancée est capitale. Car le milieu du XXe siècle est traversé par un puissant courant de pensée, soutenu par des mayanistes de renom, selon lequel ces textes sur pierre n'ont aucune valeur historique. Qu'ils ne sont au mieux que des séries astronomiques absconses.

" On est aujourd'hui certains que cette vision était fausse ", dit Mme Arnauld. Que racontent donc ces textes, dont la plupart sont écrits dans trois de la vingtaine de langues mayas ? " Ce sont souvent des livres de divination, des prophéties, des règles de bonne gouvernance, des cycles lunaires qui peuvent faire penser à nos vieux almanachs ", dit M. Nondédéo.

Depuis les années 1990, lire le maya a permis de mieux comprendre l'organisation politique des Basses-Terres pendant la période classique (300 à 900 de notre ère). Celle-ci s'articule autour de deux grandes cités rivales, Tikal et Calakmul, chacune pouvant activer, en cas de nécessité, un réseau de cités alliées. Mais si le déchiffrement est aujourd'hui considéré comme acquis, les difficultés d'interprétation de certains textes demeurent considérables. " En 695, à l'issue d'une guerre entre les deux cités, le roi de Tikal dit avoir fait prisonnier son rival de Calakmul, illustre M. Nondédéo.Problème : on a retrouvé la tombe du roi de Calakmul, au milieu de sa cité... Il fallait en réalité comprendre que le roi de Tikal avait fait prisonnier le bouclier de son ennemi ! "

Stéphane Foucart
Site de la Conférence maya européenne : http://wayeb.org
© Le Monde

 * * * * * * * * * *

L’escriptura maia lliura els seus secrets


El poble de Yucatan no ha tingut el seu Champollion. Els estranys glifs salvats pels conquistadors no han estat desencriptats fins fa molt poc. Es tracta d’històries de conquesta, de profecies, d’almanacs...



El codex de Dresde és un dels tres llibres miaes que van escapar del furor incendiari de Diego de Landa, bisbe de Yucatan, al 1562. Caldran quatre segles per penetrar la seua escriptura. Aquestes pàgines són extretes de “L’Art maia i la seua cal•ligrafia” (edicions La Martinière)

El 12 de juliol de 1562, Diego de Landa, bisbe de Yucatan, va encendre una gran foguera sacrificial. No es tractava de cremar homes, ell volia cremar llibres. “Tots els llibres d’Amèrica”, resumeix Charlotte Arnauld, del laboratori d’Arqueologia de les Amèriques (CNRS i universitat Paris.I). Només tres còdex escaparen: estan conservats avui dia a París, a Madrid i a Dresde. A més de la pèrdua documentària, l’auto de fe de 1562 va fer entrar l’escriptura maia, utilitzada des del cinquè segle abans de la nostra era, a la clandestinitat. I caldrà esperar més de quatre segles a que surti de l’oblit i que els milers de texts maies arribats al segle XX (inscripcions monumentals, texts sobre ceràmiques, esteles, etc.) tornen una altra vegada a parlar.

Els darrers avanços sobre el desxiframent i l’aportació de texts per a la comprensió del món maia seran el centre de la XIII Conferència maia europea, que tindrà lloc a París, del primer al 6 de desembre al Museu del moll Branly. A més del col•loqui científic, es posaran en marxa tallers d’epigrafia amb el fi de sensibilitzar el públic sobre aquesta nova disciplina, desconeguda a França. On els glifs maies apassionen bastant menys que els jeroglífics egipcis o els cuneïformes de Mesopotàmia.

La raó obeeix possiblement a que els desxiframent de la principal escriptura meso-americana no ha arribat a bon terme veritablement més que “molt recentment, a la fi dels anys 90”, segons Mme. Arnauld. I sobretot a que no ha estat basada en l’esclat genial d’un individu sinó al contrari, sobre un llarg treball pluridisciplinar, animat de debats i de controvèrsies tan aspres com hermètiques.

Els glifs maies no han tingut pas el seu Champolion. A no ser que aquest siga el mateix Diego de Landa... Perquè el franciscà no fou només un encenedor de fogueres. També fou un explorador encuriosit. N’és testimoniatge una obra escrita en 1566 quan va tornar a Espanya, “Relació de les coses del Iucatan”, en la que es lliura a un minuciós treball d’etnògraf. Però heus aquí que el llibre es perd i cal esperar fins a 1862 que un abat francès, Charles-Etienne Brasseur de Bourbourg, trobe una còpia íntegra a l’Acadèmia reial d’art de Madrid. Amb, dibuixat i establit pel propi Landa, la correspondència entre l’alfabet llatí i un “sil•labari maia”.

Ben cert, açò hagués estat molt senzill. “Diego de Landa cregué que el sistema d’escriptura maia era alfabètic, cosa que s’ha comprovat falsa, ens diu el maianòleg Philippe Nondédéo. Però malgrat aquest error, aquesta “Pedra de Roseta” que ell va dibuixar s’ha comprovat ràpidament essencial per al desxiframent”. Al segle XIX, al temps que els jeroglífics egipcis i els cuneïformes de Mesopotàmia lliuren els seus secrets, hom redescobreix els texts dels cronistes i missioners espanyols”. És també en aquest període que hom compren el sistema de numeració i de medició del temps. Els Maies conten el temps a partir d’una data mítica, l’origen de la qual ells situen al 3114 a.c., diu Mme. Arnauld. Un cop sabut açò, hom pot començar a datar els monuments, però sense comprendre absolutament res dels texts...” Caldrà esperar als anys 1950 i 1960, per a que tres personalitats aporten contribucions decisives.

En primer lloc un cercador rus, Youri Knorosov que, el primer, va entreveure el caràcter dual dels prop de 800 glifs maies –alguns dels quals podien revestir un valor sil•làbic al mateix temps que un valor logogràfic. Poc després un aficionat alemany, Heinrich Berlin, remarcà l’existència de glifs de naturalesa “política” –que ells nomenarà glifs-emblemes- cada un dels quals és associat al nom d’una ciutat.

Per últim una arqueòloga americana d’origen rus, Tatiana Proskouriakoff, publica al 1960 un estudi que demostra que els texts tenen un caràcter historiogràfic. Sense poder llegir els texts, ella identifica noms de reis, per exemple associats a un glif d’accès al tron o de entrada en captivitat. Banal en aparença, l’avanç és capital. Perquè els anys centrals del segle XX són travessats per un poderós corrent d’opinió, sostingut pels maianòlegs de renom, segons el qual aquests texts sobre pedra no tenen ningun valor històric. Que no són, possiblement, sinó sèries astronòmiques abstruses.

“Avui estem convençuts que aquesta visió era falsa”, diu Mme Arnauld. Què conten doncs aquests texts, la major part dels quals estan escrits en tres de la vintena de llengües maies? “A sovint són llibres d’adivinació, profecies, regles de bon govern, cicles lunars que poden recordar-nos els nostres vells almanacs•, diu M. Nondédéo.

Des dels anys 90, llegir el maia ens ha permès comprendre millor l’organització política de les Terres Baixes durant el període clàssic (300 a 900 de la nostra era). Aquesta s’articula al voltant de dos grans ciutats rivals, Tikal i Calakmul, on cadascuna podia activar, en cas de necessitat, una xarxa de ciutats aliades. Però si el desxiframent es considera completat avui, les dificultats d’interpretació d¡alguns texts continuen sent considerables. “Al 695, com a resultat d’una guerra entre les dues ciutats, el rei de Tikal diu haver fet presoner el seu rival de Calakmul, ens explica M. Nondédéo. Problema: hom ha trobat la tomba del rei de Calkmul, al mig de la seua ciutat... Calia comprendre en realitat que el rei de Tikal havia fet presoner l’escut del seu enemic!”

Stéphane Foucart
Site de la Conférence maya européenne : http://wayeb.org

© Le Monde


Crònica de Ramon Muntaner (LXXX)

La trampa contra Pere d'Aragó va tancant-se.

Un cop alliberat el rei francès dels seus pactes, li promet al seu oncle Carles que acudirà amb totes les seues forces a Bordeus, per així capturar, si de cas s'atreveix a presentar-se, el rei català.


LXXX


Y entonces el rey de França respondió y dijo:

- Cardenal: bien hemos oído lo que nos habéis dicho en nombre del santo padre, y entendiendo que es totalmente cierto tal como vos lo habéis expuesto, y por tanto debe ser nuestra fe y la de todo fiel cristiano; por lo que nos tenemos por liberado de todo lo que al rey de Aragón, cuñado nuestro, le debiéramos. Y puesto que así es, ahora mismo responderemos a nuestro tío cumplidamente a la ayuda que nos pide, y después al socorro en la batalla que han emprendido el rey de Aragó y él.

- Nos primeramente, tío, os respondemos libremente que en persona y con dinero y con gentes os ayudaremos, mientras tengamos vida en el cuerpo, contra el rey de Aragó y sus aliados. Y esto os juramos y os prometemos en presencia del cardenal que aquí está en representación del santo padre apostólico; y esto os ofrecemos en honor de la santa Iglesia y en vuestro honor, y esto porque estamos muy obligados con vos y además en venganza de nuestro hermano el conde de Alençó. Y por esto os aconsejamos: no desfallezcáis por nada y el día de la batalla estad en Bordeu. Y nos en persona iremos con vos, e iremos tan bien acompañados que no creemos que el rey de Aragón sea tan atrevido que aquel día ose aparecer, y si lo hace, morirá; que ni el rey de Anglaterra, ni nadie, lo podrá ayudar.

Y después de decir esto el rey de França, calló. Y el rey Carles le respondió:

- Señor sobrino, nos os damos las gracias a vos, en nombre de la santa Iglesia y en nuestro propio nombre, por la buena promesa que nos habéis hecho, y por el buen consejo que nos dais en el asunto de la batalla. Pero estamos temerosos que el rey de Aragón no nos pueda achacar mal baldón contra nuestra fe, si así vamos acompañados; que todo cuanto hay entre nos y él está en cartas partidas por a.b.c.

Dijo el rey de França:

- Absolutamente nada puede decir contra vuestra fe, por este motivo, que ya hemos visto todas las acuerdos que hay entre vos y él. Y respecto al punto que vos teméis, tened en cuenta que vos no llevaréis sino los cien que con vos entrarán en el campo, y él otro tanto; y vos no llevaréis más que los cien que con vos entrarán en el campo, pero nos traeremos a quien queramos, que esto no figura en los pactos; de forma que de esta artimaña él no se ha sabido proteger. Y así vos no haréis nada contrario a lo prometido.

Y respondió el rey Carles:

- Ciertamente es verdad, que los acuerdos dicen lo que vos habéis explicado; por lo que hagamos lo que vos, señor rey, habéis aconsejado.

Y entonces el legado se levantó y dio muchas gracias al rey de França, de parte del santo padre apostólico y de todo el colegio del papa, y lo persignó y lo bendijo, y le dio la bendición. Y cuando esto acabó, se levantaron los doce pares de França que asistían a la reunión, y confirmaron todo lo que el rey de França había dicho y dispuesto, y se ofrecieron cada uno en persona y con dinero, y con todo cuanto tenían, para ayudar al rey Carles y seguir al rey de França a su costa y bolsillo, para ganar las indulgencias.

Y cuando todos hubieron hablado, el rey Carles dijo:

- Señor rey; nos tenemos poco tiempo para ir a Bordeu. Dejaremos aquí al legado, que no se apartará de vos, e iremos a Proença, y nos llevaremos sesenta caballeros de França que nos hemos decidido que con nos entren en el campo, si la batalla se celebra; y cogeremos cuarenta de Proença. Y con estos cien caballeros, y ninguno más, estaremos en Bordeu ocho días antes del plazo. Y vos dispondréis vuestra ida a vuestra voluntad; que sobre vuestra ida nada podemos ni debemos decir.

Y el rey de França respondió que le parecía bien; y que se fuese a sus asuntos, que él ya sabía lo que tenía que hacer. Y después de esto se besaron y se despidieron el uno del otro.

Y así, dejaremos al rey de França, y al legado, que cada día hace predicar la cruzada por todas partes, y hablaré del rey Carles.

Ars erotica (non est mihi). Pau Riba

I avui, una nova cançó del disc Diòptria. Ars erotica (non est mihi) que, si mal no recorde del meu oblidat llatí, ha de significar una cosa així, com "L'art eròtic no és per mi"

No us recorda, una mica només, al Frank Zappa?




ARS EROTICA (NON EST MIHI)

Pau Riba

Ai Conxita Cases si en fa d'anys, si en fa d'anys (bis)
més de quinze i més de vint
tant a dins com fora el llit
que somnies en casar-te
per poder nomenar pare
a qui sigui el teu marit

Ai, Conxita Cases en tants anys, en tants anys (bis)
mai no t'has pintat els llavis
mai no t'has pintat els ulls
no t'has posat mai color
ni a les galtes ni al mentó
ni tant sols mal perfum

Ai, Conxita Cases d'anys ençà, d'anys ençà (bis)
sempre has dut calces enormes
i uns sostens com sacs de gra
samarretes amb floretes
i uns enagos amb puntetes
i les lligues molt avall

Ai, Conxita Cases tens trenta anys, tens trenta anys (bis)
i ets un mamellot de grassa
però tu dius que ja està bé
perquè vols un ventre enorme
per parir uns fills ben hermosos,
que si no, surten mal fets, surten mal fets.

Ai Conxita Cases, no digues que no. Que tothom ho sap.

Ai, Conxita Cases fa trenta anys, fa trenta anys (bis)
que ets un mamellot de grassa
però tu dius que ja està bé
tu vols que els fills se't facin homes
sans i exempts d'instints eròtics
de petits vols dormir amb ells

Ai Conxita Cases si en fa d'anys, si en fa d'anys (bis)
més de quinze i més de vint
tant a dins com fora el llit
que somnies en casar-te
per poder nomenar pare
a qui sigui el teu marit
Conxita!

*************************

ARS EROTICA (NON EST MIHI)

Ay Conxita Cases si hace años, si hace años (bis)
más de quince y más de veinte tanto dentro como fuera de la cama
que sueñas en casarte
para poder llamar padre
a quien sea tu marido


Ay Conxita Cases durante tantos años, durante tantos años (bis)
nunca te has pintado los labios,
nunca te has pintado los ojos,
nunca te has puesto colorete
ni en las mejillas ni en el mentón
ni siquiera un mal perfume

Ay Conxita Cases, de años acá, de años acá (bis)
siempre te has puesto bragas enormes
y unos sostenes como sacos de trigo
camisetas a flores
y enaguas con puntilla
y las ligas caídas.

Ay Conxita Cases tienes treinta años, tienes treinta años (bis)
y eres una bola de grasa
pero tú dices que ya está bien
porque quieres un vientre enorme
para parir unos hijos bien hermosos,
que si no, salen mal hechos, salen mal hechos.

Ay Conxita Cases, no digas que no. Que todo el mundo lo sabe.

Ay Conxita Cases hace treinta años, hace treinta años (bis)
que eres un bulto de grasa
pero tu dices que ya está bien,
tú quieres que los hijos se te hagan hombres
sanos y exentos de instintos eróticos
de pequeños quieres dormir con ellos.

Ay Conxita Cases si hace años, si hace años (bis)
más de quince y más de veinte 
tanto dentro como fuera de la cama
que sueñas en casarte
para poder llamar padre
a quien sea tu marido

divendres, 28 de novembre del 2008

Crònica de Ramon Muntaner (LXXIX)

Carles d'Anjou, un cop obtès l'ajut del papa, demana ajuda al seu nebot, Felip III rei de França. Però aquest ha jurat pacte de no agressió amb el seu cunyat Pere III d'Aragó. Any problem per part de l'església: el representant del papa Martí IV, llibera d'aquest jurament el rei francès i predica croada contra Aragó.


LXXIX


Y así el rey Carles se despidió del santo padre y de los cardenales, y fue a França, y cuando el rey de França y él se encontraron, fue muy grande el duelo que celebraron por el conde de Alençó y su muerte. Este duelo duró, para ellos y el resto de la gente, dos días; y al tercer día el rey Carles fue a parlamento con el rey de França, su sobrino, y con los doce pares de França; y cuando estuvieron en el consejo, el rey Carles se levantó e hizo su reclamación por el gran deshonor y gran daño que el rey de Aragón le había hecho, y requirió al rey de França, y a los doce pares ayuda y consejo. Y la ayuda era esta: que les rogó que no lo desamparasen en tan gran necesidad, ya que ellos sabían que era hijo del rey de França, y que era carne y sangre con ellos; y que nunca la casa de França desamparó a nadie descendiente de esa casa. Y así, que el señor rey sobrino suyo, y todos, le debían la ayuda que solicitaba, que era ésta: que siendo sus necesidades tan grandes en la batalla que había emprendido, en el día, ya cercano, que debía batirse en Bordeu, que lo ayudasen. Y así por estas dos razones les rogaba que pudiese contar con ellos.

Y luego de esto calló, y se levantó el rey de França y dijo:

- Tío: bien hemos oído lo que os ha sucedido, y ahora hemos escuchado lo que nos requerís; y os respondemos que por muchas razones estamos obligados a ayudaros y a socorreros, que en vuestro deshonor tenemos nos mayor parte que nadie en el mundo, y el daño que habéis sufrido lo mismo, y principalmente de nuestro hermano el conde de Alençó, que con tan vil muerte hemos perdido. Pero, aunque diez veces más motivos tuviéramos de los que tenemos, no sabemos qué hacer, porque estamos obligados, bajo juramento, al rey de Aragó cuñado (438) nuestro, para socorrerle y ayudarle contra cualquier persona del mundo, y él lo mismo con nos; y además hemos jurado que bajo ningún concepto ni razón le podamos ir en contra. Y así, en esta tesitura no sabemos qué decir.

Entonces se levantó un cardenal, que era legado del papa con todo poder, y dijo:

- Señor rey, ya no debéis preocuparos por eso, que yo estoy aquí con todo el poder del santo padre. Y vos debéis creer que el papa tiene el poder de que lo que ata en la tierra atado queda en el cielo, y lo que desata en la tierra queda desatado en el cielo. Por lo que yo, de parte de Dios y del santo padre apostólico, os relevo de todo juramento y de toda promesa que vos hayáis hecho, por cualquier motivo, a vuestro cuñado En Pere de Aragó. Y de esto os haré, en cuanto hayamos salido de aquí, carta con sello lacrado; por lo que de aquí en adelante vos quedáis liberado de todas las obligaciones que con él tuvierais. Y todavía os requiero, en nombre del santo padre, para que vos os preparéis a ir contra él, y os doy a vos, y a todos aquellos que os seguirán y ayudarán, absolución de pecado y de culpa; y declaro a todos los que contra vos vayan, anatema. Y esto predicaré mañana en público en la ciudad de París, y luego todos los días se predicará en todas las tierras de cristianos del mundo. Y todavía más, señor rey, os digo que por parte del santo padre, el tesoro de Sent Pere os abundará y os bastará para todo lo que os sea menester. Y así prestad ayuda y socorro a vuestro tío el rey Carles, que aquí está, que sin ningún reparo lo podéis hacer de aquí en adelante.


NOTAS


438. Recordemos que Felipe III de Francia el Atrevido (Philippe le Hardi), estaba casado con Isabel de Aragón hija de Jaume I y hermana por tanto de Pere III d’Aragó el Gran.

dijous, 27 de novembre del 2008

Crònica de Ramon Muntaner (LXXVIII)

Contestació del papa Martí a Carles d'Anjou: "Tens tota la raó fillet, t'ajudarem", així que, amb l'església al seu costat, Carles es prepara per anar a veure el seu nebot rei de França.


LXXVIII


E inmediatamente el papa respondió:

- Ahijado de la santa Iglesia: hemos comprendido perfectamente todo lo que habéis dicho, y respondemos a las cuatro razones que nos habéis expuesto para que nos veamos obligados a ayudaros. Y a la primera os respondemos que ciertamente estamos de acuerdo con vos en que os debemos ayudar, y en todo cuanto podamos ayudaros, contra cualquier persona que contra vos vaya; y esto haremos con mucho gusto. La otra, que nos decís que es culpa nuestra que el rey de Sicília haya ido contra Sicília, os lo otorgamos; que en aquel momento en que le dijimos que no, y en aquel punto, sabemos que más nos empujó el corazón que la razón; por lo que reconocemos nuestra culpa, y que por tanto estamos obligados a ayudaros en cualquier cosa. La tercera, de la cruzada y del veto, os prometemos que antes que vos os marchéis de aquí, así se hará y se proveerá. Y la cuarta, del tesoro que nos pedís, y que consideremos al rey de França como portaestandarte de la Iglesia, muy a gusto lo haremos, y estamos preparados para abasteceros a vos y al rey de França de dinero. Y así, alegraos y reconfortaos que de todo lo que vos pedís, la santa Iglesia dará cumplimiento.

Y después de esto hablaron los cardenales, y cada uno ratificó lo que el santo padre había dicho. Y así el rey Carles quedó muy reconfortado y contento; y les dio muchas gracias por la buena respuesta, y les rogó que inmediatamente le proporcionasen todo lo solicitado, ya que él había de ir a donde su sobrino el rey de França, y pedir socorro y ayuda, y que con él acudiese a Bordeu. Y así el papa proveyó de tal manera contra el señor rey de Aragón, que en pocos días dio la sentencia y cruzada contra el rey de Aragón y su tierra y contra todos los que le proporcionasen ayuda o socorro, y absolvió de pecado y de culpa a todos los que contra él viniesen. Y esta sentencia dio papa Martí (437), que era francés. Y dícese que jamás salió de la corte de Roma sentencia que no fuera justa; y así lo debemos todos creer, que dicen los clérigos, que son administradores de la santa Iglesia, que "sentencia pastoris, justa vel injusta tenenda est" y así deben creerlo todos los fieles cristianos, y así lo creo yo. Por lo que esta ayuda fue muy grande y la mayor que la santa Iglesia pudo hacer a ningún señor, y la que más temida debe ser por todo fiel cristiano.


NOTAS


437. Martín IV, nacido Simon de Brie en Touraine (Francia) y elegido papa en 1281 tras seis meses de conclave gracias a que Carlos de Anjou encarceló convenientemente a dos cardenales italianos lo que decantó los votos a su favor. Fue entronizado en Orvieto ya que en Roma hubiera resultado imposible por tener a todo el pueblo romano en contra. Nunca llegó a pisar Roma. Murió en 1285 en Perugia. Como veremos excomulgó a Pere el Gran, y le desposeyó (sin éxito, todo hay que decirlo) de sus reinos, lo que provocó una invasión francesa fracasada que será relatada en esta crónica.

dimecres, 26 de novembre del 2008

CONTRA LA PIRATERIA DELS 901 I 902

Un amic, i a més, bona persona m'ha passat una notícia d'allò més interessant.

La transcric


Noticias interesantes sobre los números 901 y los 902:


Con esta nota espero daros una buena noticia y, siguiendo unos pequeños pasos, os ahorrareis una 'pasta' en la factura telefónica. Os voy a comentar algo interesante sobre llamadas a teléfonos que empiezan por 901 y 902, que como sabréis, cada vez son más usuales y tu operador te factura aparte, aunque tengas contratada una tarifa plana para llamadas a FIJOS nacionales (compruébalo en tus facturas).

Cualquier entidad que haya contratado una línea 901 ó 902 ha tenido que abonarse
previamente a un número de teléfono normal, que habitualmente empieza por el código de la provincia, hasta completar 9 dígitos y al cual se vincula el servicio 901 ó 902.

Pues bien, tú puedes llamar al 901 xxxxxx ó 902 xxxxxx , que se te facturará aparte cada vez que llames, o bien marcas el teléfono vinculado, que te va a atender EXACTAMENTE igual que el otro, pero si tienes contratadas las llamadas locales, provinciales y nacionales gratis (tarifa plana), esta llamada NO se te facturará aparte.

LO HAS ENTENDIDO, ¿VERDAD?

Toma nota de esta dirección: www.nomasnumeros900.com. Una vez dentro, introduce el nro. 901 o 902 a buscar en la barra de búsqueda y pulsa BUSCAR. Te aparecerá en pantalla el número vinculado... ¡que es el que tienes que marcar!

Está más que probado, y funciona perfectamente.

Ahí van los teléfonos de algunas entidades 'importantes':

ADSL TELEFÓNICA (902 357 000) 91 707 74 60
MERCADONA: (902.350.200) 963. 883328
EL CORTE INGLÉS: (901.122.122) 91..7243699
RENAULT: (902.350.200) 93.4883727
ING: (901.105.115) 91.6349222
LA CAIXA : (902.334.334) 93.4953998
UNICAJA: (902.246.246) 952.076263
BANCO SANTANDER: (902.242.424) 91.7098520
CAJA MADRID: (902.102.010) 91.3349300
LÍNEA DIRECTA (902.321.321) 91.8072000
MAPFRE: (902.136.524) 91.5816300
ZURICH: (902.330.533) 93.2671020
TELE 2: (902.998.877) 800.760770
MOTOROLA: (902.202.302) 91.4138993

(INSISTO: en color rojo, ¡NO LLAMAR!)

ESPERO QUE OS SEA ÚTIL. No seáis egoístas, reenviadlo. Lo que me dan, GRATIS, lo doy GRATIS, para que se beneficien todos.

NO a los números 901 y 902, que son un abuso descarado, sólo para sus intereses

Dimecres, relats d'altri. Jocs de caps (i II). Jesús Moncada

Y avui la segona part d'aquest relat a l'interior d'un vell cafè boirós de fum i de nostàlgia.


JOCS DE CAPS (i II)


Hermes, horroritzat, no gosava ni moure's de darrera el taulell. Ni el cap de Joanet ni els d'aquells desconeguts que ocupaven els cossos dels altres jugadors no semblaven adonar-se de la seva presència. Van barrejar, escapçar i repartir enmig d'un gran silenci que només de tant en tant -quan feia una bona basa- estellava la veu del seu amic:


“Ai, la Xima,
ai, la Xima!”


Veient que ni se'l miraven, el cafeter es tranquil·litzà una mica i procurà pensar, trobar la clau del misteri. Al cap d'un moment, però, va donar-se per vençut; no ho entenia. Ell mateix havia tancat els ulls a Joanet el dia que va morir; havia estat un dels sis que el portaren a dintre del taüt cobert de cap a peus de romaní i de flors, camí del cementiri!

Després d'una llarga estona li semblà que la partida s'acabava.

-Potser ara em diran alguna cosa -i un calfred li pujà per l'espinada.

Els caps, però, abandonant els cossos, van desaparèixer.

De molt lluny, descolorida, arribava la cançó:


“Jo no sé per què la Xima...”


No va tenir ni temps de saber què passava quan ja quatre caps més ocupaven els colls buits...

A partir de llavors tot va ser el mateix. Quan uns caps se n'anaven després de fer la partida, en venien de nous per començar-ne una altra. Tot aquell misteriós tràfec feia pensar Hermes en la gent que treu el cap darrera els ninots de fusta -la color cridanera i malfatxats- del retratista de festes, per fer-se fotografies vestida de mariner, d'aviador, de torero amb un toro de cartró, en les quals es miren després com al mirall entelat de les il·lusions mortes mentre del record arriba un ressò trist -molt llunyà- de musiqueta de fira.

La processó de caps passava amb lentitud escatant les crostes dels silicats del temps amb un cruixir enervant que accelerava el cor del cafeter.

Quan els tocava jugar, n'hi havia que es resistien a posar-se al cos fent ganyotes de fàstic o de por i se'ls veia atabalats durant tota la partida com si no sabessin què fer-ne, d'aquells membres; altres, en canvi -molt pocs-, s'hi adaptaven de seguida com si fossin fets a mida l'un per a l'altre, i quan, acabat el joc, se separaven, sonava un petar d'arrels i els cossos s'estremien. Hi havia qui plorava abans de començar, qui llançava les cartes amb desesperació, qui s'amagava l'as dins la màniga...; el qui jugava tranquil, el qui es pensava la basa, el qui ajudava el company. Es veia l'afanyós, l'avar tancant dins el puny les pintes que guanyava, el qui guaitava amb enveja el cos de l'altre.

De sobte el cafeter ho veié clar. Obligats per una força superior, lligats a uns cossos estranys que no podien escollir abans, els caps jugaven una terrible partida perduda fatalment ja abans de seure al voltant d'aquella taula. La jugada es repetia -sempre amb les mateixes cartes brutes i desgastades- a desgrat del barrejar il·lús dels jugadors, titelles desesperats en mans d'un invisible i poderós tafur que, amb un somriure cruel, els deixava guanyar petites bases i a la definitiva es treia la manilla del barret i feia trampa.

Quatre caps se'n van anar ...

A Hermes va semblar-li que es mirava en un espill.

El seu mateix cap era allí, damunt el cos de la dreta, amb l'elegant canotier que comprà a Barcelona en el viatge de nuvis, encara que una mica decantat cap a l'esquerra. Instintivament, Hermes aixecà el braç buscant l'ala del barret per adreçar-lo i el cap que se'l mirava va esclafir una rialla. Damunt el segon cos, calcat, el mateix cap duia una fulla d'olivera als llavis i gorra de milicià.

-“Això devia ésser durant la batalla de l'Ebre” -va pensar el cafeter.

En aquell mateix moment flairà el perill...

-No! -cridà.

Però el cap ja era allí per tercera vegada. Ara fossilitzat, amb una aranya negra que li pujava per la galta esquerra.

Hermes, horroritzat, es portà la mà a la cara. Una cosa que es movia, molt tova i llefiscosa, va fugir-li entre els dits.

-Joan! Toni! On sou? -cridà, desesperat buscant els jugadors de cada nit-. Veniu a fer la partida! Per què heu marxat? No em deixeu sol!

-Hermes, ets un covard.

La veu va clavar-lo en sec a tocar d'una columna.

-Mira'm. No em giris l'esquena.

-També tu? -contestà Hermes amb un fil de veu-. Vés-te'n, no t'he cridat!

-Per què tens por?

“No pot ser veritat. Ell és mort; el mateix que en Joanet, que els altres caps -va pensar el cafeter fent un esforç per tranquil·litzar-se-. Això és un rodament de cap. Així, si t'estàs així amb els ulls ben tancats durant una bona estona, el miratge, perquè ha de ser-ho per força, es desfarà, i quan obris els ulls cada cosa serà al seu lloc habitual: els quatre de cada nit a la tauleta del fons; el rellotge aturat, la vella cafetera... I quan te'n vagis al llit...”

-... i quan te'n vagis al llit -continuà la veu per ell-, entre els llençols blancs i nets la Joaquima esperant-te igual que cada nit. I l'endemà altra vegada el dolç ensopiment de cada dia.

-Sí. I què? Ja em vaig cansar de lluitar, no va servir de res.

-... i l'aranya pujant-te per la galta...

-Aquell cap no era el meu! Vés-te'n, no et vull escoltar més.

-... cada dia més amunt.

-Calla, calla!

-Tanmateix, tens una oportunitat; encara falta un cap per jugar la partida.

-Per a què la vull, l'oportunitat? -tallà Hermes-. Ja ho has vist. Sempre ens fan trampa a la darrera basa.

-Tot i saber que és així, cal jugar i bé. Sense la mort no viuríem, vet aquí la paradoxa! Però tu, com un covard, t'has embenat els ulls per no jugar.

-Jo, covard? Es veu que ja no et recordes d'aquells temps. Si hi poguéssim tornar...

-Que em vols encolomar un verset de senyoreta romàntica, Hermes? A mi me'n parlaràs, de tot allò! Tanmateix, aquells temps, a desgrat de tot el que vam fer, no eren per quedar-s'hi, i aquests tampoc no ho seran. Cal sempre caminar. Bé, ara ja t'ho he dit tot. Aquesta partida, la jugaràs tu sol, vulgues o no, amb tu mateix. Tan sols hi falta un cap. Ara, me'n vaig. Adéu, Hermes.

-Espera't!

Quan va girar-se, però, ja el cap de Sebastià Peris -entre les dents, la pipa, partida per la bala que va matar-lo a Terol- se n'anava per l'espill.


* * *


-No teniu res a fer jugant amb nosaltres.

-El que passa és que heu anat carregats de manilles. Heu tingut molt bona carta.

-Ja t'ho deia, Bartomeu, no has d'eixir mai de cavall...

-Hermes, baixa d'aquesta cadira i vine a cobrar els cafès. Hermes, que no m'escoltes? Mira-te'l, quines manies! Ara, després de trenta anys, dóna corda al rellotge!

Fi del relat


JUEGOS DE CABEZAS (y II)


Hermes, horrorizado, no se atrevía ni a moverse de detrás de la barra. Ni la cabeza de Joanet ni las de aquellos desconocidos que ocupaban los cuerpos de los otros jugadores no parecían darse cuenta de su presencia. Barajaron, cortaron y repartieron en medio de un gran silencio que sólo de tanto en cuanto –cuando ganaba una buena baza- rompía la voz de su amigo:


“¡Ai, la Xima,
Ai, la Xima!”


Viendo que ni lo miraban, el cafetero se tranquilizó un poco y procuró pensar, encontrar la llave del misterio. Al poco, sin embargo, se dió por vencido; no lo comprendía. Él mismo había cerrado los ojos de Joanet el día que murió; ¡había sido uno de los seis que lo llevaron en su ataud cubierto completamente de romero y de flores, camino del cementerio!

Tras un largo rato li pareció que la partida se terminaba.

-A lo mejor ahora me diran algo –y un escalofrío le subió por el espinazo.

Las cabezas, sin embargo, abandonando los cuerpos, desaparecieron.

De muy lejos, descolorida, llegaba la canción:


“Jo no sé per què la Xima...”


No le dio ni tiempo de saber qué pasaba cuando ya otras cuatro cabezas ocupaban los cuellos vacíos...

A partir de entonces todo se repitió. Cuando unas cabezas se iban tras acabar la partida, nuevas cabezas llegaban para comenzar otra. Todo este tráfico misterioso le recordaba a Hermes la gente que saca su cabeza detrás de los muñecos de madera –de colores chillones y chapuceros- de los fotográfos de fiestas, para hacerse una foto vestidos de marino, de aviador, de torero con un toro de cartón, que luego contemplarán como en un espejo velado de muertas ilusiones mientras desde el recuerdo llega un eco triste de música de feria.

La procesión de cabezas pasaba con lentitud desescamando las cortezas de los silicatos del tiempo con un crujido enervante que aceleraba el corazón del cafetero.

Cuando les llegaba el turno de jugar, había las que se resistían a posarse sobre el cuerpo haciendo muecas de asco o de miedo y se las veía mareadas durante toda la partida como si no supiesen qué hacer, de aquellos miembros; otras, en cambio –muy pocas-, se adaptaban inmediatamente como si estuviesen hechas a medida una para otro, y cuando, una vez terminado el juego, se separaban, sonaba un crujir de raices y los cuerpos se estremecían. Había quien lloraba antes de empezar, quien echaba las cartas con desesperación, quien escondía un as en la manga...; quien jugaba tranquila, quien meditaba la baza, quien ayudaba al compañero. Se veía al afanoso, al avaro encerrando en el puño las pintas que ganaba, la que observaba envidiosa el cuerpo del vecino.

De repente el cafetero lo vio claro. Obligadas por una fuerza superior, atadas a unos cuerpos extraños que no podían escoger con antelación, las cabezas jugaban una terrible partida perdida fatalmente ya antes de sentarse alrededor de aquella mesa. La jugada se repetía –siempre con las mismas cartas sucias y desgastadas- a pesar del iluso barajar de los jugadores, marionetas desesperadas en manos de un invisible y poderoso tahur que, con una sonrisa cruel, les dejaba ganar pequeñas bazas y en la definitiva se sacaba una manilla del sombrero y hacía trampa.

Cuatro cabezas se fueron...

A Hermes se le antojó que se miraba en el espejo.

Su propia cabeza estaba allí, sobre el cuerpo de la derecha, con el elegante canotier que se compró en Barcelona en el viaje de novios, aunque un poco ladeado hacia la izquierda. Institivamente, Hermes alzó el brazo buscando el ala del sombrero para enderezarlo y la cabeza que lo miraba estalló en una carcajada. Sobre el segundo cuerpo, calcada, la misma cabeza tenía una hoja de olivo en los labios y gorra de miliciano.

-“Eso debía ser durante la batalla del Ebro” –pensó el cafetero.

En aquel mismo momento se olió el peligro...

-¡No! –gritó.

Pero la cabeza ya estaba allí por tercera vez. Ahora fosilizado, con una araña negra que le subía por la mejilla izquierda.

Hermes, horrorizado, se llevó la mano a la cara. Una cosa que se movía, muy blanda y grasienta, se le escapó entre los dedos.

-¡Joan! ¡Toni! ¿Dónde estáis? –gritó, desesperado buscando a los jugadores de cada noche-. ¡Venid a jugar la partida! ¿Por qué os habéis ido? ¡No me dejéis solo!
-Hermes, eres un cobarde.

La voz lo clavó en seco junto a la columna.

-Mírame. No me des la espalda.

-¿También tú? –contestó Hermes con un hilo de voz-. ¡Vete, no te he llamado!

-¿De qué tienes miedo?

“No puede ser cierto. Él está muerto; lo mismo que Joanet, que las otras cabezas –pensó el cafetero haciendo un esfuerzo para tranquilizarse-. Esto no es más que un mareo. Sí, si te estás así con los ojos bien cerrados durante un buen rato, la alucinación, porque forzosamente ha de serlo, se deshará, y cuando abras los ojos cada cosa estará en su lugar habitual: los cuatro de cada noche en la mesita del fondo; el reloj parado, la vieja cafetera... Y cuando te acuestes...”

-...Y cuando te acuestes –continuó la voz por él-, entre las sábanas blancas y limpias la Joaquima esperándote igual que cada noche. Y mañana de nuevo el dulce aburrimiento de cada día.

-Sí, ¿Y qué? Ya me cansé de luchar, no sirvió de nada.

-... Y la araña subiéndote por la mejilla...

-¡Aquella cabeza no era la mía! Vete, no te quiero escuchar más.

-...Cada día más arriba.

-¡Calla, calla!

-Sin embargo, te queda una oportunidad; todavía falta una cabeza para jugar la partida.

-¿Para qué la quiero, la oportunidad? –cortó Hermes-. Ya lo has visto. Siempre nos hacen trampa en la última jugada.

-Aunque sabemos que es así, hay que jugar y bien. Sin la muerte no viviríamos, eta es la paradoja. Pero tú, como un cobarde, te has vendado los ojos para no jugar.

-¿Yo, cobarde? Se ve que ya no te acuerdas de aquellos tiempos. Si pudiésemos regresar...

-¿Que me quieres endilgar un poemilla de señorita romàntica, Hermes? ¡A mí me dirás de todo aquello! Sin embargo, en aquella época, a pesar de todo lo que hicimos, no era para quedarse, y esta tampoco lo será. Hay que caminar siempre. Bien, ahora ya te lo he dicho todo. Esta partida la jugarás solo, lo quieras o no, contigo mismo. Sólo falta una cabeza. Ahora me voy. Adiós, Hermes.

-¡Espera!

Cuando se volvió, sin embargo, ya la cabeza de Sebastià Peris –entre sus dientes, la pipa, partida por la bala que lo mató en Teruel- se iba a través del espejo.


* * *


-No tenéis nada que hacer jugando contra nosotros.

-Lo que pasa es que habéis ido cargados de manillas. Muy buenas cartas os han tocado.

-Ya te lo decía, Bartomeu, no hay que salir nunca de caballo...

-Hermes, bájate de esa silla y ven a cobrar los cafés. Hermes, ¿que no me oyes? Míralo, ¡qué manías! Ahora, después de treinta años, ¡dando cuerda al reloj!

Fin del relato

Hom porta la pàtria als gens. I l'idioma, afegesc humilment i estadística

Avui, al suplement de Futur del diari El País, llegesc un article intitulat

article que ens ve a dir una cosa que, a poc que pensem, sembla bastant lògica: les poblacions tendeixen a ser geogràficament i temporalment homogènies. Cert que els desplaçaments i les migracions existeixen, però llevat de casos excepcionals, no suposen una variació substancial del mapa genètic.

I he recordat un llibre de Luigi Luca Cavalli-Sforza que vaig llegir fa uns anys: "Gens, pobles i llengües", on feia un estudi similar, i obtenia uns resultats força paral·lels, però aquesta vegada relacionant mapa genètic amb mapa lingüístic.

Com en el cas que ens ocupa, les variacions regionals dialectals es corresponien amb variacions "dialectals" (o siga mínimes) genètiques.

Un altre resultat molt interessant del llibre de Cavalli-Sforza era l'escasa dispersió del gènere humà, i el seguiment de les migracions.



Crònica de Ramon Muntaner (LXXVII)

Carles d'Anjou es reuneix amb el papa Martí IV. Si el llenguatge emprat per Carles amb el papa, mentre l'acusa de ser la causa de tots els seus mals, us sembla fort, recordeu que Simon de Brie ha arribat a papa gràcies a la intervenció de Carles d'Anjou.


LXXVII


Cuando el rey Carles estuvo con el papa, le rogó que hiciese reunir a todo su consistorio, puesto que debía hablar con él y con todos los cardenales. Y tal como lo solicitó, así se cumplió. Y esto hacía el rey Carles porque fue de este modo como se le otorgó la posesión de Sicília, en presencia de todos; y entonces le prometieron socorro y ayuda. Y cuando el papa y su colegio estuvieron reunidos, el rey Carles dijo así:

- Santo Padre: vos y todo el consistorio sabéis que yo asumí la conquista de la tierra del rey Manfré en honor de la santa Iglesia, tal como entonces solicité; y vos en aquel momento, y todo vuestro colegio, prometisteis ayudarme contra cualquier persona que me la quisiera quitar, e incluso, que me proveeríais de dinero y de todo lo que necesitara. Y vos, santo padre, y todos los señores que aquí estáis, sabéis que yo he cumplido bien lo que os prometí, y no he ahorrado peligros a mi persona, ni a mis amigos, parientes o vasallos. Es cierto que el rey de Aragón, por vuestra gran culpa, ha venido contra nos en Sicília, y nos ha robado la isla de Sicília y gran parte de Calabria, y seguirá robando cada día, si Dios y vos no nos prestáis ayuda. Y ciertamente, santo padre, vos y estos otros señores, debéis apoyarme por cuatro razones señaladas. La primera razón es porque estáis de acuerdo conmigo. La segunda: porque lo que el rey de Aragón ha hecho, lo ha hecho por vuestra culpa; que debido a la cruel respuesta que disteis al noble En Guillem de Castellnou, se ha movido, tal como el que, en ausencia de la ayuda que vos le negasteis, tuvo que buscar ayuda en sus asuntos; lo que no hubiera hecho si vos le hubieseis prestado ayuda en lo que os pedía, que era justo motivo, y tan bueno, que no os diré que vos, sino todos los reyes de cristianos lo debieran haber ayudado, ya que jamás hubo rey que tan alta hazaña emprendiese, como él emprendió; y mantuvo tanto tiempo su conquista, que los cinco mejores reyes de cristianos que haya en el mundo no hubieran podido resistir. Y así, con gran culpa vuestra se ha movido y venido a Sicília; donde los sicilianos, con gran humildad, lo pidieron como señor, y vos sabéis que él tenía motivo, por razón de la reina, su esposa, y por sus hijos, para no desatenderlos. Pero si vos le hubieseis otorgado la ayuda que os pedía, nos estamos convencido que el no hubiera abandonado lo que tan bien había iniciado. Y así, santo padre, vos sois ocasión de nuestro mal, lo cual nos pesa mucho; que aunque solamente hubiésemos perdido al conde de Alençó, sobrino nuestro, fuera tan gran pérdida que no pudiera ser solucionada con nada del mundo; y aparte de su muerte, hemos perdido tantos buenos parientes, y vasallos nuestros y de nuestro sobrino el rey de França, que nunca podrán ser vengados. Y la tercera razón: que tengáis por seguro que, si inmediatamente no vais contra él y todos los que en su ayuda acudan, tanto hará, que hasta Roma llegará. Y que de castigo y de culpa absolváis a los que contra él estén y nos ayuden, y que condenéis a todos los que en su apoyo vayan, a perder todo lo que tienen; y cuando esta sentencia hayáis dado, seguramente el rey de Castilla, y el rey de Mallorques, y el rey de Anglaterra, y los otros señores cristianos del mundo, que tienen intención de apoyar al rey de Aragón, se abstendrán, que en nada se significarán, incluso, por ventura, algunos habrá que querrán ganar indulgencias; pero si no las quieren ganar, al menos no nos molestarán para nada. La cuarta razón es que del tesoro de Sent Pere nos abastezcáis para toda esta guerra a nos e incluso al rey de França, y que los amonestéis inmediatamente, con la cruzada que declararéis contra el rey de Aragó, que pienso ir contra su tierra. Y así, si estas cuatro cosas hacéis, nos iremos contra el rey de Aragón, y le quitaremos toda su tierra, y además, no podrá dar ayuda a Sicília.

dimarts, 25 de novembre del 2008

Ivania Balladares. Algú pot ajudar?

He rebut aquest e-mail demanant ajuda, d'una persona que em permet garantir l'autenticitat del cas.



Estimados amigos y compañeros:

Esto es un S.O.S, una llamada de suplica para todos vosotros a fin de que leais este correo, veais las fotos adjuntas y la carta adjunta que envia nuestra monitora Doña Maribel Perez.

Necesitamos que reenvieis este correo a todos vuestros contactos a fin de ver de que forma o por quien podemos conectar con algun hospital, fundación, entidad bancaria, organismo oficial que nos ayude a traer a esta niña a España, y aplicarle el tratamiento que necesita o morira en poco tiempo desangrada y de anemia.

Necesitamos un hospital que tenga la bondad de acoger a esta niña y su madre para tratarla, seguro que alguno de vosotros tendra amigos o familiares metidos en la rama sanitaria, por favor hacer las gestiones necesarias para conseguir nuetro objetivo.

En unos dias llegara el historial clinico de Ivania que lo podemos facilitar para ver la forma más conveniente de tratarla.

Esperando noticias vuestras recibid un saludo y por favor no os de pereza reenviar hasta la saciedad este correo a cuantos conozcais

Gracias









Juan Perpiñá
"Proyecto Chigüines de Nicaragua" www.chiguines.com





Junt amb el correu venia una carta que també crec necessari donar-li publicitat




DE: Maribel Pérez Gutierrez


miércoles, 19 de noviembre de 2008 5:48:36

A: Juan Bautista Perpiñá Cebolla (batiste913@hotmail.com)

Estimado Don Juan.

Reciba de mi parte un fraterno saludo, el motivo de la presente tiene como fin informarle del caso de la niña Ivania Balladares, como bien le había comentado en otras ocasiones la niña fue tratada en un hospital especialista en niños de la Ciudad de Managua durante tres meses la niña recibió asistencia medica diagnosticándole Angioma de cadera derecha, para entonces le realizaron análisis radiografías y ultrasonidos mandándole a tomar tratamiento con el fin de parar el sangrado que la niña sufre, el tratamiento trajo consigo consecuencias de inflamación en todo su cuerpecito y sin mejoría alguna ya que los sangrados continúan, disidí buscar ayuda de médicos privados para ver el caso y fue así que el señor nuestro Dios padre nos puso en el camino a tres médicos los que en conjunto indicaron un ultrasonido con el mejor radiólogo de la ciudad el ultrasonido no dio con un diagnostico convincente ante lo cual le ordenaron hacer una tomografía para ver tener un diagnostico mas acertado y efectivamente le encontraron una enfermedad de nombre Síndrome Kasabach Meritty,de igual manera con los contactos logrados el día de hoy el caso lo tomo uno de los mejores pediatras cirujano de esta ciudad y en conjunto con el radiólogo recomiendan hacer una Embolizacion endovascular por radiología intervencionista, según el pediatra esto es inoperable ya que no se pueden ligar todos los vasos sanguíneos sino que hay que bloquear las arterias que están ocasionando el sangrado de lograr hacer la embolizacion la niña podría mejorar caso contrario la lesión puede ir en aumento y no poder después parar el sangrado, le pedí me recomendara que hacer y el caso es que no hay en el país ni en la región centroamericana un medico que lo haga por ser este un caso muy raro, recomienda el traslado de la niña a los Estados Unidos u otro país donde pueda hacerse el procedimiento.

Le hago llegar el estudio realizado y ver si existe alguna posibilidad de hacer algún contacto con médicos en su país y nos den alguna recomendación y ver que otra alternativa podemos encontrar, buscare mañana contactos para ver si en cuba lo hacen de ser así habría intentar enviarla ahí.

Por el momento el medico no indico ningún tratamiento nada mas que alimentar bien a la niña y vitaminizarla para evitar anemia según el doctor si le da anemia podría complicar la cosa.

En cuanto al caso de la otra niña Esmeralda Celeste Lezama con problemas de audición la vio un otorrinolaringólogo y el caso es solucionable ya que la infección en el oído es causada por parásitos y anemia le indicaron tratamiento pero tiene un problema muy serio de amígdalas las cuales hay que operar pues casi le llegan al cielo de la boca,para ello veremos de que manera le puedan hacer la operación en el hospital de León ya que aquí el medico privado cobra 800 dólares mas la hospitalización seria como 1,200 dólares en vista de que es una operación sencilla habría que hacerla en un hospital del estado digo yo, no se si ustedes decidan que se haga con el medico privado.

Y bien mi estimado amigo por el momento es todo lo que le quería informar pues se que ustedes están muy preocupados por el caso de Ivania les iré informando si logro hacer algo con la ayuda de Cuba.Seguimos en contacto.

Fraterna.

Maribel Pérez


Crònica de Ramon Muntaner (LXXVI)

Corre l'any 1283. Pere nomena Roger de Llòria, un italià a qui coneix des de la infància, i que ja ha batallat a les ordres de son pare Jaume I, almirall de la flota catalana.

Un cop fet aquest nomenament, comença un viatge per vàries ciutats del nord de Sicília (Messina, Palermo, Trapani), on s'acomiadarà dels seus súbdits abans de tornar a Barcelona.

Fixem-nos-hi bé que hi ha un itinerari oficial i públic directe, i un altre d'amagat que només coneix Roger de Llòria.

Com d'habitual, Pere sempre guarda algun as a la màniga.


LXXVI


Y entonces el señor rey llamó al noble En Roger de Lòria (434), con el que se había criado, y lo hizo arrodillarse ante él, y le dijo:

- En Roger: dona Bella, vuestra madre, ha servido muy bien a nuestra esposa la reina, y vos os habéis criado conmigo, y nos habéis servido bien hasta el presente; de modo que os entregamos, con la gracia de Dios, la vara del almirantazgo, para que de aquí en adelante seáis nuestro almirante, y el de Catalunya, y del reino de València, y de Sicília, y de todas las tierras que poseemos y de aquellas que Dios nos ayudará a conquistar.

Y el noble En Roger de Lòria se prosternó y besó los pies al señor rey, y luego las manos, y luego la vara del almirantazgo, con tan buena ventura que quiera Dios nuestro señor que todos los oficiales a los que el señor rey encomiende sus cargos, se los administren tan bien como hizo dicho noble; que bien se puede decir que nunca jamás hubo vasallo en ningún cargo que honrara mejor a su señor de lo que él lo honró, y esto desde el mismo día en que tomó la vara del almirantazgo.

Vierais alegres juegos y danzas en Messina, y festejos tan grandes, que relatarlos sería asombroso. Y cuando todo esto acabó, el señor rey hizo reunir consejo general en la iglesia de Santa María la Nova; y predicó tan bien y tan ordenadamente, y emplazó y sermoneó a todas las gentes, tanto catalanes como aragoneses y latinos, y les rogó que todos se amasen y honrasen unos a otros, y que no hubiese ningún distanciamiento entre ellos, y que se amasen como hermanos. Y cuando les hubo dicho todo esto y muchas otras buenas palabras, les dijo:

- Todos sabéis que nos tenemos escaso tiempo para ir a la batalla que hemos emprendido, a la batalla del rey Carles, a la cual por ningún motivo en el mundo renunciaríamos a estar aquel día en el campo. Por lo que os pedimos que permanezcáis con coraje y muy esforzados, que nos os dejamos tan buena gente, que sólo con que os dejáramos estos, combatirían con éxito contra el ejército del rey Carles. Y por tanto podéis estar, con la ayuda de Dios, totalmente seguros. Y nos os prometemos que tan pronto como lleguemos a Catalunya, os enviaremos a la reina y a dos hijos nuestros, para que comprendáis que este reino y vosotros tan nos sois queridos, como Catalunya y Aragón. Y mientras dure este mundo, podéis estar seguros que nos y nuestros hijos no os fallaremos, sino que siempre os consideraremos como vasallos naturales. Y más todavía, os prometemos que si nos salimos vivos de la batalla, regresaremos inmediatamente, salvo que otros asuntos a los que no pudiéramos escapar nos lo impidiesen; y aunque nos sobreviniesen otros asuntos de tal laña, siempre tendremos la cara vuelta hacia vosotros.

Y con esto, persignó y bendijo a toda la gente y se despidió de todos.

Y si alguien vio nunca llantos y sollozos, aquí los viera; y gritaban:

- Santo Señor, Dios te dé buena vida y victoria, y a nosotros nos dé Dios gracia que siempre tengamos buenas nuevas de vos!

Y el señor rey se apeó de la tribuna desde donde había predicado; y allí hubierais visto la prisa por besarle pies y manos, que parecía necesario que todos le besasen pies o manos. Y lo acompañaron caminando hasta el real, que no pudo cabalgar siquiera; y no lo quiso hacer, por motivo de las mujeres y doncellas que salían por las calles a besar la tierra ante él, puesto que no le podían besar ni los pies ni las manos. ¿Qué os diré? Era por la mañana cuando comenzó a predicar, y fue noche oscura antes que pudiese llegar al palacio; que ni él, ni nadie que de los que allí había, pasó ansia de comer ni de beber, tanto se saciaban de su vista.

Y cuando llegó al palacio, sonaron las trompas y las nácaras, y todo el que allí quiso comer, comió; que en ningún momento mientras el señor rey permaneció en Sicília, prohibió puerta ni mesa a nadie que quisiese comer. Y el señor rey y todos se sentaron a comer, y fueron espléndidamente servidos. Y cuando llegó el día siguiente, el señor rey llamó al almirante, y le dijo:

- Almirante, fletad inmediatamente veinticinco galeras, y armadlas de este modo: que en cada una haya un cómitre (435) catalán y otro latino, y tres pilotos catalanes y tres latinos, y así mismo de proeles (436), y los remeros que sean todos latinos, y los ballesteros todos catalanes. Y así, de aquí en adelante, todas las flotas que tengáis que estén dispuestas del mismo modo; y no lo cambiéis por nada del mundo. Y así, disponed que vaya inmediatamente el estandarte a la mesa de contratación, y pagad estas veinticinco galeras y dos leños, por cuatro meses; que nos queremos embarcar en dichas galeras, y pasar a Catalunya.

Y esto lo dijo delante de todo el mundo. E inmediatamente el almirante hizo lo que el señor le mandaba.

Y por la noche hizo acudir al almirante, y le dijo:

- Almirante, vos guardaréis en secreto lo que nos os diremos; y os lo ordenamos tan encarecidamente como caro es nuestro amor por vos. Vos habéis de armar cuatro galeras entre estas, todas con buena tripulación catalana, y que no haya un solo latino, ni ningún hombre de otra lengua. Y haréis como si las enviarais a Tunis; pero irán a Tràpena, y nos estaremos en Tràpena de hoy en veinticuatro días -. Y le contó las etapas que pensaba hacer. - Y así, las encontraremos allí; y en aquellas cuatro galeras nos embarcaremos, e iremos con la protección de Dios y de madona santa María. Y que esto sea secreto, que nadie sepa nada. Y vos permaneceréis con las otras galeras para proteger la isla y la gente nuestra que se encuentra en Calabria.

Y el almirante le dijo:

- Ah, señor! Por la merced de Dios! ¿qué es esto, que vos con tan pocas galeras queréis pasar?

Dijo el rey:

- No digas más, que así se hará.

- Pues, señor, por amor de Dios, vaya yo en esas cuatro galeras.

Dijo el rey:

- No lo haréis. Y no nos discutáis lo que nos mandamos.

- Señor - dijo el almirante -, sea lo que vos ordenáis.

Y que os diría? Que como el señor ordenó así se hizo.

Y cuando todo esto fue dispuesto, el señor rey se despidió de Messina, y fue visitando todas las tierras de Sicília. Y arribó a Palerm, donde hicieron la mayor fiesta que nunca fuese hecha por ningún señor; y así mismo convocó parlamento general, como había hecho en Messina; y allí les predicó, con los mismos temas; y de igual modo vierais llantos, y sollozos, y gritos. Y lo siguieron desde la iglesia mayor, donde se celebró el parlamento, hasta el palacio; y también salían por las plazas las mujeres y las doncellas, besando la tierra ante su presencia, y gritando bendiciones y muchos parabienes.

Y cuando esto acabó, el señor rey partió de Palerm, y fue a Tràpena. Y si me preguntáis cuanta gente lo seguía, sería muy largo de contar; que tan pronto como estuvo fuera de Messina, iba tanta gente de cada lugar con él, que eran innumerables. Y en cada lugar lo invitaban, y satisfacían las necesidades de todos los que iban con él, de cualesquiera condición que fuesen. ¿Qué os diré? Cuando llegó a Tràpena, también hizo otro parlamento; y acudió más gente todavía que en ninguno de los parlamentos anteriores; y les dijo todo lo que les había dicho a los otros en las otras plazas.

Y en aquel mismo día, mientras el rey se encontraba en la tribuna, predicando, las cuatro galeras y un leño armado que el almirante había incluido, arribaron a Tràpena; y fueron capitanes de dichas galeras En Ramon Marquet y en Berenguer Maiol, en quienes el señor rey confiaba totalmente. Y tan pronto como las galeras hubieron llegado, los prohombres de Tràpena, les dieron gran refresco. Y aquél día el señor rey, con grandes llantos que hubo en Tràpena, embarcó a la buena ventura, e hizo subir únicamente a aquellos que había dispuesto, y ninguno más. Y estos eran pocos, para que las galeras navegaran ligeras. Y así el señor rey, con la gracia de Dios, se embarcó y zarpó. Dios, por su bondad y merced, lo tenga a salvo.

Ahora dejaré de hablar del señor rey, que ya sabré volver; puesto que él zarpa a la buena ventura, y la isla de Sicília, permanece bien ordenada, por mar y por tierra, y todo lo que poseía en Calabria, bien ordenado y establecido queda. Y así, hablaré ahora del rey Carles.


NOTAS


434. Roger de Lauria, nacido en 1250 en Scalea, Calabria. Fue nombrado gran almirante de la flota catalana en 1283 por Pere el Gran. Se mantuvo al servicio de la corona hasta 1302 cuando, una vez firmada la paz de Caltabellota, se retiró a Concentaina (El Comtat) en València, donde murió en 1305

435. Cómitre. 1) Persona que en las galeras vigilaba y dirigía la boga y otras maniobras y a cuyo cargo estaba el castigo de remeros y forzados. 2) Capitán de mar bajo las órdenes del almirante y a cuyo mandato estaba la gente de su navío.

436. Proel. Cada uno de los hombres de confianza que ocupaban la proa de una embarcación para dirigir las maniobras de aquella parte, y especialmente para defenderla.

dilluns, 24 de novembre del 2008

Crònica de Ramon Muntaner (LXXV)

Pere d'Aragó i les seues tropes passen l'estret de Messina i entren al sud de Calàbria. Carles d'Anjou retrocedeix i puja cap a Nàpols.

Voldria reclamar la vostra atenció quant al repartiment del poder a l'exèrcit de Pere a Itàlia: un català, un aragonès, un italià. Junts però no barrejats.


LXXV


E hizo llamamiento para que todos estuvieran listos para embarcarse, tanto la gente de a caballo como la de a pie, y que acopiaran pan para un mes; ya que todos debían saber que él pretendía, el lunes, pasar a Calabria para combatir con el rey Carles (y esto sucedía en jueves, cuando se hizo el pregón) y que si a Dios placía que le quisiese salir a batalla, no necesitarían ir a Bordeu, y quedaría muy complacido. Y cuando las gentes oyeron este llamamiento, todo el mundo con gran alegría, se preparó para pasar.

Y cuando el rey Carlos se entero de esta nueva, no le pareció un juego, sino que inmediatamente (en razón de que había perdido el dominio del mar, tal como antes os he dicho, y no podía abastecerse de provisiones) decidió marcharse, tal como antes os he dicho, y no quiso esperar al rey de Aragó. Y el señor rey de Aragó bien le había pedido que de todas todas lo esperase. ¿Qué os diré? El lunes por la mañana, el señor rey de Aragón pasó a Calabria, y tomó tierra en la Gatuna, e intentó encontrar al rey Carles, pero le comunicaron que se había marchado. Y se apenó mucho de esto, y dijo:

- Puesto que aquí estamos, que esta expedición no sea en balde.

Así que marcharon sobre la ciudad de Rèjol y la sitiaron. Y no habían pasado dos días que muy fuertemente atacados, se rindieron a su merced, y le entregaron a todos los franceses que allí había. Y el señor los liberó tal como había hecho con los otros.

Y una vez tomada la ciudad de Rèjol, tomó Alana (423), y la Mota (424), y el castillo de Santo Noixent (425), y el castillo de Santa Ágata (426), y el castillo de Pen de Dátil (427), y la Amandolea (428) y Giraix (429). ¿Qué os diré? Que tanto como cabalgaban, tanto tomaban. Y los hombres armados de a caballo y los almogávares, hacían incursiones, que se adentraban hasta tres y cuatro jornadas y celebraban encuentros con la caballería que el rey Carles había dejado en algunos lugares. Pero, ¿qué os diré? Que aunque los del señor rey de Aragón solo fuesen cien jinetes y quinientos peones y se encontrasen con quinientos jinetes y otros tres mil o cuatro mil peones, a todos los capturarían o matarían; que de tal modo los habían desmoralizado, que en cuanto oían gritar "Aragó!", inmediatamente se tenían por muertos y se rendían. Y quien quisiera narrar todas las hazañas y lances de armas que las gentes del señor rey de Aragón hacían cada día en Calabria, no podría alcanzar a escribirlo. Y si alguna vez se vio señor alegre, ese era el señor rey de Aragón. Y permaneció quince días en Calabria, y en aquellos quince días conquistó toda la costa de Turpia (430) hasta Giraix; y se complacía de ello, pero cuando se acordaba del tiempo que todavía quedaba para la batalla, toda la faz se le mudaba.

Y transcurridos quince días en Calabria durante los que había ido con la señera enarbolada por todo aquel país, nombró su vicario general en Calabria y estableció a sus gentes en los castillos y lugares conquistados, y dejó allí a todos los hombres de armas, tanto almogávares como peones de mesnada; y dejó quinientos hombres a caballo, todos catalanes y aragoneses, y regresó a Messina con el resto de la caballería.

Y cuando llegó a Messina, ordenó toda Sicília, y en cada lugar puso estrategas, y en Messina y en los otros lugares, capitanes y justicias, y maestros justicias. Y nombro a misser Aleinep (431) capitán del valle de Matzara (432). Y a cada uno de los ricoshombre y caballeros latinos (433) de Sicilia concedió y repartió cargos, juntamente con los catalanes y aragoneses, de modo que, para cada cargo nombraba a un catalán, y a un aragonés y a un latino. Y esto hacía para que se acostumbrasen los unos a los otros, y que creciese el amor y la amistad entre ellos.

Y cuando hubo ordenado así toda la isla, y Calabria, quiso ordenar el mar. Y llamó al noble En Jacme Pere, hijo suyo, y le dijo:

- En Jacme Pere, vos sabéis que nos debemos combatirnos a fecha fija con el rey Carles, y el tiempo que tenemos es breve. Y nos confiamos mucho en vos y en vuestra caballería, y queremos que vengáis con nos, y que seáis uno de los que deben entrar con nos en el campo. Por lo que queremos que renunciéis al almirantazgo, que a nos no nos parece que de aquí en adelante nos diese honor a nos ni a vos el que continuéis de almirante. Que nuestro almirante tendrá que relacionarse de aquí en adelante con gentes diversas, y por tanto no ha lugar, según quien sois, que sois nuestro hijo muy amado, que hayáis de relacionaros con dichas gentes.

Y el noble En Jacme Pere respondió:

- Padre y señor, os doy gracias y merced de que me hagáis el honor de elegirme para que yo sea uno de los que con vos entre al campo; y lo aprecio más, señor, que si me hubierais dado el mejor condado que hubiera en vuestra tierra. Por lo que, señor, el almirantazgo, y la persona, y todo lo que tengo, tomad a vuestro placer; que nunca estuve tan contento como lo estoy por la gracia que me habéis otorgado.

Y así tomó la vara del almirantazgo y la puso en la mano del señor rey.


NOTAS


423. Calanna. Calabria.

424. Motta San Giovanni. Calabria.

425. Topónimo no localizado.

426. Sant Agata del Bianco. Calabria.

427. Pentidattilo. Calabria

428. Amendolea. Calabria.

429. Gerace. Calabria.

430. Tropea. Calabria.

431. Alaime de Lentini o de Leontini

432. Mazara del Vallo. Sicilia.

433. Latinos. Italianos.

diumenge, 23 de novembre del 2008

Crònica de Ramon Muntaner (LXXIV)

Les accions propagandístiques (alliberament de presoners cristians, per què cristians? n'hi havia d'altres presoners no cristians?) segurament eren obligades per manca de diners. Menys boques que alimentar, i un clar missatge: catalans bons, francesos dolents.


LXXIV


Y cuando el señor rey de Aragó hubo ratificado las letras de batalla, hizo acudir al almirante, y le ordenó que diese una barca a los presos cristianos que había, a razón de una cada cincuenta, de aquellas barcas grandes, de cruces, que las galeras habían traído de la batalla de Nicòtena. Y del mismo modo, ordenó al mayordomo que a cada preso le hiciese dar una gonela (422), y camisa, y calzones, y un gorro catalán, y cinto y cuchillo catalán, y un florín de oro, y que inmediatamente fuesen conducidos sacados de la cárcel y regresasen cada cual a su tierra.

Y de acuerdo con lo ordenado, inmediatamente el almirante, en persona, cabalgó y escogió las mejores barcas, en honor de Dios, y en cada una puso pan y agua, y quesos, y cebollas y ajos para quince días, y cincuenta personas. Y así, cuando todo estuvo dispuesto y los prisioneros conducidos al puerto, fuera de la Puerta de Sent Joan, había más de doce mil personas. Y el señor rey cabalgó y fue hasta ellos, y los hizo vestir y arreglar a todos de acuerdo con lo ordenado anteriormente; y les dijo así:

- Barones, es cierto que vosotros no tenéis culpa en lo que el rey Carles ha hecho, ni tenéis culpa por haber venido con él, por lo que en el nombre de Dios, os absolvemos, y os dejamos regresar a cada uno a vuestra tierra. Pero os ruego y aconsejo que no vengáis otra vez contra nos, de no ser a la fuerza.

Y todos empezaron a gritar:

- Santo señor! ¡Dios te dé vida y a nosotros nos dé la gracia de veros emperador!

Y se arrodillaron, y cantaron Salve Regina. Y cuando lo hubieron hecho, el almirante les hizo embarcar a todos, tal como el señor rey había dispuesto; y así regresó cada uno a su tierra. Y Dios nos dé tanto gozo como el que tuvieron todos ellos, y sus amigos cuando los vieron. Y la fama de este hecho se extendió por todas partes, y todo el mundo, amigos y enemigos, rogaron a Dios por el señor rey de Aragón.


NOTAS

422. Gonela. Túnica de piel o de seda, generalmente sin mangas, usada por hombres y mujeres, y que a veces vestía el caballero sobre la armadura.

dissabte, 22 de novembre del 2008

Crònica de Ramon Muntaner (LXXIII)

Continuen els preparatius pel duel entre els dos reis. Apadrinarà Eduard I d'Anglaterra i se cel·lebrarà a Bordeus, propietat encara en poder d'Anglaterra, encara que ja realment dominada per França, como la Provença, o com Navarra, sense anar més lluny. Un lloc galdosament neutral.


LXXIII


Y cuando se firmó todo esto, y ninguno de los dos reyes se pudo retractar de esta batalla, el rey Carles envió a decir al rey de Aragón que había pensado y decidido que, ya que ambos eran del más alto linaje del mundo, que no debían combatir solos, ni diez a diez, ni cincuenta contra cincuenta, sino que debían combatir en el máximo número, esto es, que fuesen cien a cien, y que así podría decirse que en aquel campo, cuando ambos hubiesen entrado, cada uno con cien compañeros, habría los mejores doscientos caballeros del mundo. Y esto fue firmado por cada parte.

Y después el rey Carles le envió a decir que él había pensado que el rey N'Enduard de Anglaterra era el pariente más cercano a ambos que en el mundo hubiese, y que era de los más rectos reyes del mundo, y buen cristiano; y que tenía la ciudad de Bordeu (420), cerca de las tierras de cada uno de ellos, y que, bajo su protección, en la ciudad de Bordeu se combatiesen; y que a día cierto, bajo pena de traición, estuviese en el campo (421). Y así, esto le parecía lo más conveniente que ningún otro príncipe ni lugar que él pudiese pensar; sin embargo si el rey de Aragó encontraba algo mejor y más seguro para ambas partes, y que en más breve tiempo se pudiese conseguir, que lo dijese; y si esto le parecía adecuado, que lo firmase al amparo del juramento que anteriormente había prestado, en presencia de sus embajadores. Y si le placía, que él haría otro tanto ante los suyos.

Y después de esto los mensajeros acudieron al señor rey de Aragón, y le dijeron todo lo que el rey Carles les había ordenado que dijesen. Y cuando el señor rey de Aragón hubo oído todo lo que le hubieron dicho, tal como antes habéis escuchado, lo dio por bueno, y dijo que le parecía que el rey Carles había elegido correctamente, tanto en cuanto al número de combatientes, como en cuanto al apadrinamiento del rey de Anglaterra así como en la elección de la ciudad de Bordeu. Y no quiso discutir nada, sino que ratificó todo esto tal como antes se ha dicho, salvando que pidió que se añadiera al juramento (y que el rey Carles hiciese lo mismo) que bajo la pena que entre ellos se había pactado, que nadie podía llevar más caballeros ni más ejército que los cien caballeros que en el campo debían entrar. Y al rey Carles le plugo, y así lo juró y lo firmó cada uno de ellos; y así fueron firmadas las letras de batalla entre ambos reyes, con la especificación del número de combatientes, y bajo qué amparo se celebraría la justa, y del lugar donde debía hacerse, y la fecha en que debía celebrarse.

Ahora dejaré estar esto, y hablaré de la fama que recorría todo el país, de estas batallas, y que luego se extendió por todo el mundo; de forma que todos estaban a la expectativa del resultado de la justa, y todos callaban que en nada querían favorecer a ninguno ambos reyes. Y así el rey Carles envió a decir al rey de Aragón que si lo quería, sería conveniente establecer treguas entre ellos hasta que la batalla acabara. Y el señor rey de Aragón le envió a decir que, mientras siguiera vivo, no admitiría tener paz ni treguas con él, y le hacía saber que le haría y le intentaría hacer todo el mal que pudiese, y que estaba seguro que en caso contrario lo mismo le haría él; y que debía saber que pronto lo vería en Calabria, y que si quería, no necesitaría ir a Bordeu, para combatir.

Y cuando el rey Carles escuchó esta respuesta, pensó que no era buen lugar Rèjol para estacionar sus tropas, por tres razones: la primera, que, puesto que había perdido el dominio del mar, no tendría alimentos; la otra que sabía que el rey de Aragón quería pasar, según había entendido, a Rèjol, y la última que tenía que prepararse para el día en que había decidido estar en Bordeu. Y por ello partió de Rèjol y fue por tierra a Nàpols, y dejó a su hijo, el príncipe en su lugar. Y de Nàpols fue a Roma, a entrevistarse con el papa.

Ahora dejaré de hablaros de él, que se encuentra con el papa, y volveré a hablar del señor rey de Aragó.


NOTAS


420. Burdeos. En francés, Bordeaux Ciudad de la Gascuña.

421. Se trata de una propuesta envenenada, porque, si bien es cierto que en aquella época la Gascuña, y otras tierras del oeste de la actual Francia se encontraban bajo soberanía inglesa, la influencia y el poder efectivo de Francia impedían que el rey de Inglaterra fuera capaz de asegurar la protección del rey de Aragón, contra Carlos de Anjou que era tío del rey de Francia.

divendres, 21 de novembre del 2008

Rosa d'Abril. Pau Riba

Continuant amb les cançons del divendres nit, del disc Diòptria, avui propose Rosa d'Abril.

Els catalans han sabut imposar al món un bonic costum cultural:

Pel 23 d'Abril, dia de Sant Jordi, i commemoració de Cervantes i de Shakespeare: Per Sant Jordi un llibre i una rosa.



Pau Riba, iconoclasta com sempre, ens diu en aquesta cançó a qui li donaria la rosa.





ROSA D'ABRIL (l'amor s'hi posa)

Pau Riba, Dioptria, EDIGSA, 1978

I

És el dia de la rosa
i m'ha sorprés sol, sol, solet.
No sé on ets. Vine'm a veure.
Sé que et dius Elisabet (bis)

II

Ning! M'he fet amb una rosa.
Nang! Tronada tradició!
Però, en fi, he d'entregar-la
i t'ha tocat ser el meu amor. (bis)

III

Per poder entregar la rosa
he fet memòria dels meus flirts.
Fins a cent! Toqui a qui toqui
i a tu t'ha tocat el 100. (bis)

IV

Entre els dits et tinc, la rosa.
Vam ser al llit un temps molt curt,
però ets francesa, ho juraria.
Sols tinc tres records de tu. (bis)

V

Tres colors, i ara, una rosa:
color blau d'alguns petons,
color blanc de bufetades,
i el color roig del rancor. (bis)

VI

No et mereixes tu la rosa,
princeseta del meu cor,
però ets el flirt cent de ma vida
i aquest cop has tingut sort. (bis)

Sort!

VII

Llençaré enlaire la rosa
per si el vent te la vol dur.
Lisa o Bet, no, elis, elis!
Ja mai més pensaré en tu. (4 vegades)


ROSA DE ABRIL (El amor se pone)

I

Es el día de la rosa
y me ha sorprendido, solo, solo, solito.
No sé dónde estás. Ven a verme.
Sé que te llamas Elisabet.(bis)

II

¡Ning! He conseguido una rosa.
¡Nang! Estrambótica tradición.
Pero, en fin, he de entregarla
y te ha tocado ser mi amor.(bis)

III

Para poder entregar la rosa
he recordado mis flirts.
¡Hasta cien! Toque a quien toque.
Y a tí te ha tocado el cien.(bis)

IV

Entre los dedos te la tengo, la rosa.
Compartimos cama muy poco tiempo,
pero eres francesa, lo juraría.
Sólo me quedan tres recuerdos tuyos.(bis)

V

Tres colores y ahora, una rosa,
color azul de algunos besos,
color blanco de bofetadas,
y el color rojo del rencor.(bis)

VI

No te mereces tú la rosa
princesita de mi corazón,
pero eres el flirt que hace cien en mi vida,
y esta vez has tenido suerte.(bis)

Suerte

VII

Lanzaré al aire la rosa
por si el viento te la quisiera llevar.
Lisa o Bet, no, Elis, Elis!
Ya jamás volveré a pensar en tí.(4 veces)

Crònica de Ramon Muntaner (LXXII)

I en aquest capítol Muntaner ens desvela la trampa ordida per Carles, amb la saníssima intenció d'aturar una guerra que troba difícil de guanyar: retar singularment Pere, un contra un, deu contra deu, cent contra cent.


LXXII


Y pensó lo siguiente: - El rey de Aragó es el hombre con más coraje que nunca naciera, desde Alexandri hasta nuestros días, y si lo retas de felonía, por haber venido a tu tierra, él se defenderá. Y finalmente continuas enviándole mensajeros que le reten; y él siempre se excusará de esto y se defenderá aceptando batalla, singular, o diez contra diez, o cien contra cien. Y lo pondrá en conocimiento del rey de Anglaterra (419). Y de este modo firmaremos duelo a día cierto sin demora. Y cuando sea confirmada la batalla y las gentes lo sepan, todos los que en este momento están soliviantados y a punto de rebelarse, cesarán y dirán: "¿Para qué nos rebelamos? Puesto que el rey de Aragón ha de ir a batalla, y si llega a ser vencido, con el ejército que el rey Carles tiene, nos convertiremos innecesariamente en mártires." Y de este modo todo el mundo quedará a la expectativa, sin moverse por ningún motivo hasta que el duelo se haya celebrado. Y aunque el duelo no se celebrara, lo mismo pasaría: que no se movería nadie.

Y así, tomada esta decisión (que fue la más sabia y más elevada que nunca pensase ningún señor en tan grave situación), eligió a sus más honrados mensajeros, y los envió al señor rey de Aragón, a Messina. Y les ordenó que ante toda la corte en pleno, tanto de su gente como de sicilianos y de otras gentes, que le hablasen y que le comunicasen que no le entregarían su mensaje salvo en presencia de todos, y cuando se reuniera el pleno de la corte, que lo retasen. Y así, dichos mensajeros llegaron a Messina, e hicieron exactamente lo que su señor les había ordenado. Y cuando hubo pleno en la corte, dijeron:

- Rey de Aragón, el rey Carles nos envía a vos, y os envía a decir, por nuestra boca, que vuestra fe no vale nada, ya que habéis entrado en sus tierras sin desafiarle previamente.

Y el señor rey de Aragó, movido de ira, respondió y dijo:

- Decid a vuestro señor que nos mandaremos hoy mensajeros que le llegarán y que en nuestro nombre le responderán, y sabrán si sale de él lo que vosotros nos habéis dicho. Y si lo confirmare, ellos le responderán, personalmente, tal como vosotros habéis comunicado este reto ante nuestra presencia. Y ahora marchaos.

Y los mensajeros, sin despedida ninguna, regresaron ante el rey Carles y le entregaron la respuesta que el rey de Aragó había hecho.

Y no transcurrieron seis horas de un día que el señor envió, es decir, el rey de Aragón, dos mensajeros en un leño armado, que fueron ante el rey Carles. Y, sin saludarlo siquiera, le dijeron:

- Rey Carles, nuestro señor el rey de Aragón nos envía a preguntaros si fuisteis vos quien ordenasteis a los mensajeros que hoy llegaron, que le comunicasen las palabras que le han dicho.

Y respondió el rey Carles:

- Quiero que sepa el rey de Aragón, y vosotros, y todo el mundo, que nos les ordenamos que las dijeran, y las volvemos a repetir ante vosotros de nuestra boca.

Y entonces los caballeros se levantaron. Y uno de ellos habló, y dijo:

- Rey, nos os respondemos, en el nombre de nuestro señor rey de Aragón, que vos mentís de vuestra garganta, que su fe permanece intacta de todo lo que haya hecho. Sin embargo declara que vuestra fe no vale nada, ya que vinisteis contra el rey Manfrè, y además matasteis al rey Corralí. Y si a esto osáis responder que no, él os lo hará confesar cuerpo a cuerpo, y él no declara nada sobre vuestra caballería, puesto que bien conoce que sois buen caballero, y os dará ventaja de armas por ser de más edad que él. Y si esto no lo queréis aceptar, combatirá con vos, diez a diez, o cincuenta a cincuenta, o cien a cien. Y estamos autorizados y prestos a firmar todo esto.

Y el rey Carles, que los oyó, se alegró mucho, ya que entendió que había logrado su propósito. Y dijo:

- Barones, estos mensajeros nuestros que hoy fueron junto con vosotros regresarán, y comprobarán si el rey está de acuerdo con lo que vosotros decís. Y si es así, pienso darle su garantía, ante todos, a nuestros mensajeros, y juro sobre los santos Evangelios, tal como rey, que él no se volverá atrás de lo que diga. Y si esto hiciere, vosotros, junto con nuestros mensajeros, volved, y haremos el mismo juramento. Y después yo tomaré mi decisión en un día, y elegiré una de las alternativas que él me ofrece; y lo que yo decida, estoy listo para mantenerlo. Y luego acordaremos él y yo, en qué campo celebraremos la batalla; y esta decisión se tomará en otro día. Y cuando hayamos acordado en qué campo se celebrará el duelo, tomaremos el mínimo tiempo necesario, para prepararnos para la batalla.

- Todo esto nos place- dijeron los embajadores.

Y enseguida se trasladaron a Messina, y acudieron ante el señor rey. Y los mensajeros del rey Carles comunicaron todo lo que su señor les había ordenado, y cuando hubieron cumplido su misión, el señor rey respondió, y dijo:

- Decidle al rey Carles que todo cuanto han dicho nuestros mensajeros, nos lo confirmamos, y para que mejor lo crea, tanto él como vosotros, yo os lo repetiré.

Y les repitió exactamente, lo que sus mensajeros habían dicho. Y entonces respondieron los mensajeros del rey Carles:

- Puesto que así lo decís, rey, dadnos vuestra garantía en presencia de todos.

Y entonces el rey tomó un par de guantes que tenía un caballero, y los arrojó en presencia de todos.

Y los mensajeros del rey Carles recogieron las garantías, e inmediatamente dijeron:

- Jurad sobre los santos Evangelios de Dios, tal como hizo nuestro rey, que vos no os retractaréis; y si lo hacéis, que quedaréis falso, vencido y perjuro.

Y el señor rey hizo traer los Evangelios, y lo juró tal como ellos requerían. Y aún dijo el señor rey:

- Si hay alguna cosa más que creáis que debo hacer, estoy firmemente dispuesto a hacerla.

Y dijeron los mensajeros:

- Esto nos parece suficiente.

E inmediatamente, regresaron a Rèjol, al rey Carles, con los mensajeros del señor rey, y le dijeron todo lo que había sucedido, y todo lo que el rey de Aragó les había dicho.

Y enseguida el rey Carles cumplió con todo lo que el rey de Aragón había dicho y hecho, tanto en cuanto a la garantía como al juramento: y los mensajeros del rey de Aragón se llevaron las garantías. Y cuando esto fue firmado, de modo que ya no se podían volver atrás, el rey Carles se sintió muy satisfecho; y lo debía estar, ya que inmediatamente se apaciguaron los que contra él se querían rebelar, de modo que se cumplió todo su plan. Y por esto la gente dice, y es verdad, que no se tiene noticia de que el rey de Aragón fuese engañado en hechos de ninguna guerra, salvo en ésta. Y esto sucedió por dos razones. La primera, que se enfrentaba con un rey con mucha experiencia y muy sabio en todos los hechos, y es muy cierto que la experiencia vale mucho en cualquier caso de este mundo; y el rey Carles había practicado largamente en guerras, y era viejo y maduro en todos sus hechos. Y el rey de Aragó andaba del mismo modo sobrado de todas las bondades y bienes y saberes; pero era joven y la sangre le hervía, y no la tenía tan fría como el rey Carles, por lo que solo pensó en el presente. Y creed que todo sabio príncipe y toda persona sea cual sea su condición debe basar su pensamiento en el tiempo pasado y en el presente y en el futuro; y si lo hace así, y siempre requiere a Dios y le ruega que esté de su parte, no se equivocará en sus decisiones. Y el señor rey de Aragó en este asunto no contempló más que dos tiempos, esto es el pasado y el futuro, y dejó de considerar el presente; que si hubiera considerado el presente, se hubiera guardado de firmar estas batallas. Que bien podía él ver que el tiempo presente era tal que el rey Carles se encontraba perdiendo toda su tierra; e incluso, estaba en tal atolladero que hubiera caído por su propio peso: que se hubiera tenido que entregar en poder del rey de Aragón, sin golpe y sin sangre: ya que toda la tierra estaba a punto de rebelarse contra él.

Por lo que, señores que oiréis este libro, decidid que en vuestros consejos haya ricoshombre, caballeros, y ciudadanos y toda otra clase de gentes, entre otros, gente anciana que hayan visto y oído y practicado largamente en su oficio; y seguramente así serán capaces de escoger el mejor entre dos bienes, y de dos males el menor. Y no me extenderé más en este asunto, puesto que todos los señores del mundo son de tan alto linaje, y son tan buenos, que, si no fuera por los malos consejeros, jamás harían nada que pudiese enojar a Dios, e incluso cuando consienten que esto ocurra, no lo hacen de motu propio, sino que otros les dicen y les hacen entender cosas que piensan que son buenas y es al contrario. Por lo que ellos, en cuanto a Dios, quedan excusados, pero los mezquinos que así los engañan y les dan a entender mal por bien, son los responsables y serán castigados en la otra vida.


NOTAS


419. Eduardo I de Inglaterra, llamado el zanquilargo “Longshanks” y también el Martillo de Escocia.