Que hi haja gent que defense les corregudes de bous no m'estranya. Cal que hi haja gent per tot.
Que el toreig de braus, amb mort final o sense, com a tradició no és només cosa d'espanyols, portuguesos i hispanoamericans no resulta tan conegut però és igualment cert. A l'espai mediterrani entre Portbou i Marsella abunden les places de toros en actiu, algunes tan prestigioses com la de Nimes, antic circ romà.
Però la notícia que avui porte, apareguda a L'Independant.com és realment xocant: hi ha qui es planteja demanar a la Unesco la declaració d'aquesta sessió de tortura (més o menys artística, però tortura) com a Patrimoni de la Humanitat.
Épater le bourgeois, se'n diu d'això.
CERET
Les corridas peuvent-elles être classées "patrimoine de l'humanité" ?
Alors que la Catalogne sud se penche sur une éventuelle interdiction des corridas sur son territoire, l'Union des villes taurines veut les faire inscrire au patrimoine immatériel de l'humanité. L'adjoint Jean-Pierre Piquemal explique l'idée qui en fera réagir plus d'un. CERET
Jean-Pierre Piquemal est président de la commission taurine extra municipale de la ville, et représente Céret à l'UVTF (union des villes taurines) dont il fait partie du conseil d'administration. C'est à ce titre qu'il vient d'assister à l'assemblée générale de l'association qui comprend 47 villes organisant des corridas. Au cours de cette assemblée de Mont-de-Marsan, la question de la Catalogne sud qui se penche sur l'interdiction des corridas a été abordée. Jean-Pierre Piquemal est monté au créneau et a défendu bec et ongles (devant un public acquis à sa cause) l'aficion.
On n'en attendait pas moins de ce spécialiste et amateur depuis toujours du toro.
Jean-Pierre Piquemal, comment a été perçue par l'Union des villes taurines l'attitude de la Generalitat par rapport aux corridas ?
Il faut d'abord préciser que la Generalitat n'en est qu'au stade de la consultation. Il est vrai que les "antis" font le forcing, mais rien n'est encore fait pour une quelconque interdiction des corridas en Catalogne sud. Si cela devait se faire, et personnellement je n'y crois pas, il faudrait alors que de l'autre côté de la frontière on annule tous les spectacles avec toros, même ceux où il n'y a pas de mise à mort. Au moment où des dossiers autrement plus urgents se font jour comme la hausse du chômage, le retard du TGV, ou que le statut d'autonomie est remis en cause par Zapatero, je m'étonne que la Generalitat se préoccupe des corridas. Je suis sûr que si Madrid avait d'autorité émis l'idée de les supprimer, on aurait vu une levée de boucliers immédiate des Catalans du sud et aussi de la Generalitat. Je rappelle aussi que quand José Tomas est venu toréer à Barcelone, les places se sont arrachées en quelques jours, preuve que les Catalans du sud ne sont pas tous "antis".
Pensez-vous qu'ici en France, et particulièrement dans le sud ce genre d'interdiction peut voir le jour ?
Franchement je ne pense pas, la corrida est un des rares endroits où tout le monde, même les politiques se retrouvent sans distinction de tendance. Il y a d'ailleurs un groupe de défense de la tauromachie à l'Assemblée nationale avec plus de 60 députés, idem au Sénat. A l'assemblée générale de l'UVTF, nous avons souscrit à la proposition pour une inscription de la tauromachie sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Sur quels critères vous appuyez-vous pour penser que la tauromachie est un patrimoine de l'humanité ?
L'Unesco a défini 5 critères précis qui relèvent de ce type de patrimoine immatériel. Un seul des critères permet d'y être éligible. La tauromachie réunit à elle seule tous ces critères (traditions et expressions orales, arts du spectacle, pratiques liées à la nature, métiers et artisanats traditionnels, rituels festifs...) Nous voulons, à travers cette inscription, être reconnus, et aussi avoir la paix vis-à-vis des anti-corrida à qui on laisse toute liberté d'expression ce qui n'est pas le cas en ce qui nous concerne.
Pour vous la corrida a encore de l'avenir dans notre société ?
Absolument, à plusieurs conditions. Si on respecte le bétail par le choix qui est fait, et si on respecte les spectateurs avec des corridas de qualité, elles continueront de réunir les aficionados. Je vous fais remarquer que ces deux conditions, respect du toro et de spectateur, sont parfaitement réunies à Céret grâce à l'Adac.
Que el toreig de braus, amb mort final o sense, com a tradició no és només cosa d'espanyols, portuguesos i hispanoamericans no resulta tan conegut però és igualment cert. A l'espai mediterrani entre Portbou i Marsella abunden les places de toros en actiu, algunes tan prestigioses com la de Nimes, antic circ romà.
Però la notícia que avui porte, apareguda a L'Independant.com és realment xocant: hi ha qui es planteja demanar a la Unesco la declaració d'aquesta sessió de tortura (més o menys artística, però tortura) com a Patrimoni de la Humanitat.
Épater le bourgeois, se'n diu d'això.
CERET
Les corridas peuvent-elles être classées "patrimoine de l'humanité" ?
Alors que la Catalogne sud se penche sur une éventuelle interdiction des corridas sur son territoire, l'Union des villes taurines veut les faire inscrire au patrimoine immatériel de l'humanité. L'adjoint Jean-Pierre Piquemal explique l'idée qui en fera réagir plus d'un. CERET
Jean-Pierre Piquemal est président de la commission taurine extra municipale de la ville, et représente Céret à l'UVTF (union des villes taurines) dont il fait partie du conseil d'administration. C'est à ce titre qu'il vient d'assister à l'assemblée générale de l'association qui comprend 47 villes organisant des corridas. Au cours de cette assemblée de Mont-de-Marsan, la question de la Catalogne sud qui se penche sur l'interdiction des corridas a été abordée. Jean-Pierre Piquemal est monté au créneau et a défendu bec et ongles (devant un public acquis à sa cause) l'aficion.
On n'en attendait pas moins de ce spécialiste et amateur depuis toujours du toro.
Jean-Pierre Piquemal, comment a été perçue par l'Union des villes taurines l'attitude de la Generalitat par rapport aux corridas ?
Il faut d'abord préciser que la Generalitat n'en est qu'au stade de la consultation. Il est vrai que les "antis" font le forcing, mais rien n'est encore fait pour une quelconque interdiction des corridas en Catalogne sud. Si cela devait se faire, et personnellement je n'y crois pas, il faudrait alors que de l'autre côté de la frontière on annule tous les spectacles avec toros, même ceux où il n'y a pas de mise à mort. Au moment où des dossiers autrement plus urgents se font jour comme la hausse du chômage, le retard du TGV, ou que le statut d'autonomie est remis en cause par Zapatero, je m'étonne que la Generalitat se préoccupe des corridas. Je suis sûr que si Madrid avait d'autorité émis l'idée de les supprimer, on aurait vu une levée de boucliers immédiate des Catalans du sud et aussi de la Generalitat. Je rappelle aussi que quand José Tomas est venu toréer à Barcelone, les places se sont arrachées en quelques jours, preuve que les Catalans du sud ne sont pas tous "antis".
Pensez-vous qu'ici en France, et particulièrement dans le sud ce genre d'interdiction peut voir le jour ?
Franchement je ne pense pas, la corrida est un des rares endroits où tout le monde, même les politiques se retrouvent sans distinction de tendance. Il y a d'ailleurs un groupe de défense de la tauromachie à l'Assemblée nationale avec plus de 60 députés, idem au Sénat. A l'assemblée générale de l'UVTF, nous avons souscrit à la proposition pour une inscription de la tauromachie sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Sur quels critères vous appuyez-vous pour penser que la tauromachie est un patrimoine de l'humanité ?
L'Unesco a défini 5 critères précis qui relèvent de ce type de patrimoine immatériel. Un seul des critères permet d'y être éligible. La tauromachie réunit à elle seule tous ces critères (traditions et expressions orales, arts du spectacle, pratiques liées à la nature, métiers et artisanats traditionnels, rituels festifs...) Nous voulons, à travers cette inscription, être reconnus, et aussi avoir la paix vis-à-vis des anti-corrida à qui on laisse toute liberté d'expression ce qui n'est pas le cas en ce qui nous concerne.
Pour vous la corrida a encore de l'avenir dans notre société ?
Absolument, à plusieurs conditions. Si on respecte le bétail par le choix qui est fait, et si on respecte les spectateurs avec des corridas de qualité, elles continueront de réunir les aficionados. Je vous fais remarquer que ces deux conditions, respect du toro et de spectateur, sont parfaitement réunies à Céret grâce à l'Adac.
Recueilli par Denis Dupon
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