Sí, però no. Què volen aquesta gent? Per què precisament els rics? Que no en tenen prou encara?
Bé, aquest podria ser un resum.
Però també s'hi pot llegir que, si els països bàltics, si els països ex-iugoslaus, si Kösove inclús, per què no Flandes, Escòcia, Euskadi, Catalunya?
I també diu que això és possible sense violència. Que les fronteres ja ningú no és tan innocent com per pensar que hagen d'ésser immodificables.
Intente buscar a la premsa espanyola algun comentari, alguna informació.
Quin fracàs!
Llegirem Le Monde, doncs.
Le Monde
13 décembre 2009
Editorial
Le mal catalan
Les Catalans de plus de 16 ans résidant dans 168 communes, soit potentiellement 700 000 personnes, sont invités par un collectif d'associations à se prononcer dimanche 13 décembre en faveur de l'indépendance de leur province.
Organisée en dehors des partis et sans l'aval des pouvoirs publics, la consultation n'a aucune valeur légale. Elle témoigne malgré tout que, en quelques années, sous l'effet d'une rhétorique nationaliste attisée par les institutions régionales, l'indépendantisme a gagné du terrain en Catalogne. La configuration politique instable de la Généralité - le gouvernement régional - conforte cette revendication. Il suffirait de peu de chose pour qu'une crise éclate avec Madrid.
La Catalogne n'est pas la seule région d'Europe de l'Ouest à être travaillée par ce désir d'émancipation. Outre le Pays basque, où la violence de l'ETA nuit à l'idée d'indépendance, les Flandres - qui ont beaucoup de points communs avec la Catalogne - et l'Ecosse sont elles aussi tentées de rompre avec l'Etat central. Ces régions ont en commun de disposer de très larges compétences pour gérer leurs propres affaires. Elles sont pour la plupart prospères. Alors, pourquoi aspirent-elles à briser le cadre étatique ?
A l'évidence, l'appartenance de la Belgique, de l'Espagne et de la Grande-Bretagne à l'Union européenne (UE) n'a pas refroidi les nationalismes régionaux, au contraire. En fournissant à ces régions soumises à des forces centrifuges un cadre commun pacifié, l'Europe politique leur permet d'envisager une rupture sans violence. Modifier l'antique tracé des frontières n'est plus synonyme de conflit armé aujourd'hui. Enfin, l'UE, qui dispense depuis longtemps des fonds aux régions, n'a jamais formulé de jugement de valeur sur leurs tentations nationalistes.
L'élargissement de l'Union à des Etats issus du morcellement de l'URSS et de la Yougoslavie a donné des ailes aux nationalistes catalans et flamands. Et pour cause, ces nouveaux Etats sont parfois nettement plus petits et économiquement moins avantagés que les riches régions occidentales qui regardent le large.
" Pourquoi les Slovènes et les Lettons auraient-ils droit à un Etat, et pas nous ? ", demandent les indépendantistes de Barcelone et d'ailleurs. La reconnaissance de l'indépendance du Kosovo leur a fourni un argument supplémentaire. Ce n'est pas un hasard si l'Espagne dénie à cette région de l'ex-Yougoslavie son nouveau statut. Madrid n'est pas loin de penser qu'à jouer avec le feu...
© Le Monde
Bé, aquest podria ser un resum.
Però també s'hi pot llegir que, si els països bàltics, si els països ex-iugoslaus, si Kösove inclús, per què no Flandes, Escòcia, Euskadi, Catalunya?
I també diu que això és possible sense violència. Que les fronteres ja ningú no és tan innocent com per pensar que hagen d'ésser immodificables.
Intente buscar a la premsa espanyola algun comentari, alguna informació.
Quin fracàs!
Llegirem Le Monde, doncs.
Le Monde
13 décembre 2009
Editorial
Le mal catalan
Les Catalans de plus de 16 ans résidant dans 168 communes, soit potentiellement 700 000 personnes, sont invités par un collectif d'associations à se prononcer dimanche 13 décembre en faveur de l'indépendance de leur province.
Organisée en dehors des partis et sans l'aval des pouvoirs publics, la consultation n'a aucune valeur légale. Elle témoigne malgré tout que, en quelques années, sous l'effet d'une rhétorique nationaliste attisée par les institutions régionales, l'indépendantisme a gagné du terrain en Catalogne. La configuration politique instable de la Généralité - le gouvernement régional - conforte cette revendication. Il suffirait de peu de chose pour qu'une crise éclate avec Madrid.
La Catalogne n'est pas la seule région d'Europe de l'Ouest à être travaillée par ce désir d'émancipation. Outre le Pays basque, où la violence de l'ETA nuit à l'idée d'indépendance, les Flandres - qui ont beaucoup de points communs avec la Catalogne - et l'Ecosse sont elles aussi tentées de rompre avec l'Etat central. Ces régions ont en commun de disposer de très larges compétences pour gérer leurs propres affaires. Elles sont pour la plupart prospères. Alors, pourquoi aspirent-elles à briser le cadre étatique ?
A l'évidence, l'appartenance de la Belgique, de l'Espagne et de la Grande-Bretagne à l'Union européenne (UE) n'a pas refroidi les nationalismes régionaux, au contraire. En fournissant à ces régions soumises à des forces centrifuges un cadre commun pacifié, l'Europe politique leur permet d'envisager une rupture sans violence. Modifier l'antique tracé des frontières n'est plus synonyme de conflit armé aujourd'hui. Enfin, l'UE, qui dispense depuis longtemps des fonds aux régions, n'a jamais formulé de jugement de valeur sur leurs tentations nationalistes.
L'élargissement de l'Union à des Etats issus du morcellement de l'URSS et de la Yougoslavie a donné des ailes aux nationalistes catalans et flamands. Et pour cause, ces nouveaux Etats sont parfois nettement plus petits et économiquement moins avantagés que les riches régions occidentales qui regardent le large.
" Pourquoi les Slovènes et les Lettons auraient-ils droit à un Etat, et pas nous ? ", demandent les indépendantistes de Barcelone et d'ailleurs. La reconnaissance de l'indépendance du Kosovo leur a fourni un argument supplémentaire. Ce n'est pas un hasard si l'Espagne dénie à cette région de l'ex-Yougoslavie son nouveau statut. Madrid n'est pas loin de penser qu'à jouer avec le feu...
© Le Monde
1 comentari:
Molt bo, crec que tenim que promoure l'article.
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